Je vous en supplie, faites qu´il pleuve Pour pouvoir nettoyer nos coups bas Je vous en supplie, faites qu´il pleuve
J´ai des sentiments ambivalents et légèrement bancals
Comme si mon oxygène était comprimé dans un bocal Sais-tu que ton absence est devenue mon seul refuge ? Que quand tu es là j´ai vraiment du mal et je lutte ? Je peux perdre mon temps jusqu´à ce que le ciel s´étire "Tu l´as mérité", c´est c´qu´on m´a dit, "si elle s´est tirée" Les doutes me déboussolent quand je me retrouve tout seul Cette fumée me fait tousser donc la peur est à mes trousses J´fais bouger la poussière quand j´repense à tout ça Où est passée cette époque où régnait la douceur ?
Où est passée cette époque ? Celle où j´écoutais Meteors Celle où je ne me souciais que de moi et de la météo J´écris tout c´qui m´passe par la fenêtre Et, si ça n´marche pas, est-ce qu´il faut courir à sa perte ?
Je vous en supplie, faites qu´il pleuve Pour pouvoir nettoyer nos coups bas Je vous en supplie, faites qu´il pleuve
Ça fait longtemps qu´on a laissé les sacs à dos Nos pensées sont saccadées, on fait plus gaffe à ce qu´on dit Qu´importe nos régiments, nous sommes tous enragés mais
Il y a des mots que l´on écrit, des choses qu´ils ne liront jamais Des écrits qu´on destine au vent, l´isolement Me fait mal à mon crâne mais j´en fais des textes innovants Il m´arrive parfois de jalouser le temps qui nous contrôle tous La mort qu´on frôle couz´, nous désire alors cours Quand j´étais démuni, que mes forces avaient diminué Lorsque mes lois intérieures ne faisaient que me dominer Je n´pouvais que me démener en me souvenant de mon nom Pour ne pas tomber ou les entraîner comme un domino J´ai la chance d´avoir été cependant la loi est telle
Que, quand l´ardoise est pleine, il faut aller s´asseoir et s´taire J´écoute mon cœur aboyer mais, parfois c´est vrai J´ai préféré aimer savoir plutôt que d´savoir aimer
Je vous en supplie, faites qu´il pleuve Pour pouvoir nettoyer nos coups bas Je vous en supplie, faites qu´il pleuve On est trop jeune pour être coupable