[Lonepsi] Vu c´qui s´passe je me demande qui pourra faire un peu de justice là Quand mes guss´ tisent, arrivent, font tout pour éviter le coma de justesse
Han, ma feuille est blanche et brûlante comme un radiateur Car je pense fort aux choses que je n´ai pas dit à tort Je suis amoureux des passantes dans les rues de Paris Amoureux de Paris Amoureux de ma cigarette et d´sa connotation tragique Parfois c´est vrai, j´aimerais les rejoindre mais je suis juste ici Car quand mon cœur en fait des siennes, mon cerveau joue les justiciers Comme un bout de lumière faisant face à la nuit On se découvre, on fait l´amour et puis, vite, on passe à l´ennui C´est ainsi, j´suis comme une étincelle Qui, même parmi ses semblables, a tout été seule
Pendant que des gens sur les quais débattent et m´allument les nerfs Croyant que la lune est pleine, moi Je songe à me diriger vers la plus belle des rues désertes Mais cette nuit, vu l´effet d´une légère fumée verdâtre Je prendrai ma plume et ferai couler l´encre à rude échelle Ici, mes idées m´appartiennent et paraissent des nues désertes quoi Tu sais j´ai du mal à parler depuis qu´le silence tue mes peines, han
[Lonepsi] (x2) J´ai connu des nuits plus romantiques que l´amour J´en ai connu d´autre encore plus foncées que la mort
J´ai connu des jours plus chaleureux qu´un sourire Mais, crois-moi, j´en ai vécu certains plus glacés qu´un soupir
[Nuelma] J´ai perdu l´trois quarts d´mes potes depuis qu´j´suis à la fac J´dois payer mes cours et pour la bouffe j´dois péta au Leader Price Supporter ces fils de bourges, retenir mes coups C´est pour ça qu´au lit j´dors pas J´voulais m´évader, partir au loin, dans l´Etat du Dakota J´me suis égaré, j´ai atterri dans la rue d´à côté J´abuse des femmes, y passe la nuit et puis j´y vais
Ma plume se fâche quand j´l´utilise pour réviser Quand je la cache derrière de grands bouquins Quand dans ma tête c´est le boucan Marche la nuit après les cours, on vagabonde avec mon gava Frank On est bourré, on marche dans l´ombre, on s´agrippe à la rampe Prend le dernier trom, rejoindre mon Ermitage La fatigue me donne des cernes, elle me fait du mal J´ai des hématomes partout sur le visage A travers l´hublot, mes pensées divaguent J´rêve d´avoir des mômes, laisser un héritage Le bip assourdissant du RER me ramène au réel Je vis l´amour distant du fait qu´je erre dans les ruelles Mais jamais auprès d´elle
Je me sens oppressé par cette femme qui m´fait suer Besoin d´Vasopressine Viens ma belle J´aime m´enterrer d´espoir si c´est toi qui tiens la pelle J´aime m´en aller le soir, c´est si tard que vient ma peine A l´abri des regards, au coin d´un de ces cités ou dans la rue J´ai appris d´mes gars qu´c´est dans la cécité qu´revient la vue C´est ça la ruse : tout perdre pour se rendre de c´qu´il y a entre nos paumes J´revois mon reuf prendre sa balle de foot Et partir devant mes parents, à ses entraînements tôt Quand je marche dans la foule, je n´vois aucun passant
Que des paroles entre manteaux Entre menteurs, ils se l´entremettent Entre dans l´Enfer à 2 où les entremetteurs ne font qu´hanter ma tête J´ai du mal à parler d´business avec un pote La dernière fois qu´j´ai fait des chiffres, on m´a péta la moitié d´la somme Même assommé, j´avance J´aimerais donner une chance Changer la donne, me casser d´la France Retourner à Santa Fe et prendre un grain d´café Avec mes liasses entassées Tout ça sans taffer
[Lonepsi] (x2) J´ai connu des nuits plus romantiques que l´amour J´en ai connu d´autre encore plus foncées que la mort
J´ai connu des jours plus chaleureux qu´un sourire Mais, crois-moi, j´en ai vécu certains plus glacés qu´un soupir