Titre : J´aime voyager, fermer les yeux et me contenter de penser
Saurais-tu répondre à ce que ça fait d´aimer tellement De subir une naissance après un démantèlement Allez, dis-moi tout l´ami Si tu t´avoues ces choses, tu pourras démonter le monde
Une fois le mal commis comment vivre sans cacher nos fautes ? Pour parler de cette fille-là, le langage est trop pauvre La peine s´évanouit parfois en faveur de l´été Mais revient avec la pluie, pour ça que nos plaies sont dilatées Occupé par les maux, je leur chuchote "parlez-moi" Cette fille a hurlé mais j´savais pas quoi faire pour l´aimer Lorsque du ciel tombent des cordes, faut-il grimper pour s´y rendre ? Ou bien se cacher sous l´ciment ? Devenu sourd à cause d´un désespoir mené Témoin de la naissance de mes peines Aujourd´hui j´peux les voir s´tuer Quand le monde m´insupporte, je me réfugie dans le mien
Le but c´est d´aller mieux ainsi je me fous de l´émoi L´espoir peut tuer mais ne peut pas mourir hélas J´ai compris ça après avoir attendu d´façon viscérale Tout ça est inégale-ment Réparti j´ai mal, quand Y´a pas d´alinéa
J´aime voyager, fermer les yeux et me contenter de penser À toutes ces personnes qui un jour ont pu me manquer J´aime voyager, fermer les yeux et m´imaginer au sommet Les pieds dans les airs en repensant l´Odyssée d´Homère Quand je manque un train de très peu, que je n´ai pas pu l´attraper
Qu´il pleut et que je suis trempé, j´me dis qu´c´est lui qui s´est trompé Tout au milieu du troupeau, certains sont mieux entre potes Je ne vois qu´un entrepôt d´animaux qui veulent s´étriper
J´aime voyager, fermer les yeux et me contenter de penser À toutes ces personnes qui un jour ont pu me manquer J´aime voyager, fermer les yeux et m´imaginer au sommet Les pieds dans les airs en repensant l´Odyssée d´Homère J´aime autant me retrouver avec moi-même qu´avec mes amis Dans les deux cas je peux bien m´en servir comme thérapie
Quand je lis, je vois les possibilités, s´élargir Pour moi l´amour est un puissant sédatif Mais, qui pourra me raisonner ? J´suis dans ma maisonnette et je n´ai pas quitté mes parents parce qu´ils étaient mauvais S´aventurer dans ses pensées demande de la bravoure Et je n´ai pas vécu la même bohème qu´Aznavour