(x2) Tu sais, mes souvenirs, quand je les écris sont comme Jetés à la mer, jetés par la fenêtre Toujours près de la chapelle
C´est le regard agacé que, la nuit, je pars à ma perte
Sous la chaleur d´un soleil aride, fils Les problèmes arrivent vite La sueur au bout du bic, j´écris ce poème assis, triste Pensant remporter mon dû dans ce domaine artistique Une prod´ à l´ancienne, mes potes et ça freestyle Ça [c´est tôt vers la missi?], tu connais l´alibi Après une soirée finie trop tard Mes yeux dissimulés à travers une vitrine opaque J´aimerais tout redécouvrir Flirter avec le temps, valser avec les mots, quand bien même j´ai de beaux souvenirs
Le meilleur est souvent caché sous le pire Alors quand bien même j´aurais tout ce fric Dis-moi qui me donnera assez d´amour pour apprécier le goût de vivre
Dis-moi Dis-moi, hein Mes souvenirs
(x2) Tu sais, mes souvenirs, quand je les écris sont comme Jetés à la mer, jetés par la fenêtre Toujours près de la chapelle C´est le regard agacé que, la nuit, je pars à ma perte
J´éprouve un douloureux plaisir à colorer mes poumons
Mon amour, je te fume pour t´honorer, c´est tout con J´aimerais effleurer tes sens, connaître tes démons Autant que je connais mes anges Autrefois, j´étais bien trop tolérant Maintenant, paraît-il, qu´il faut tôt les ronds Que la bêtise et le vice et le deal sont les seules choses qui les rongent Allez kho, mets-toi dans les rangs, on finit noyé dans les temps J´suis qu´un abîmé dans l´ombre Qui ne pense qu´à rime dans son coin Eh miss, passe-moi le M.I.C. que je te fasse une émission A force de fumer je m´amincis J´vois des départs et je me demande quelle est la taille de mes lésions
Quelle est la marge à dépasser, quelle est la part de mon passé Dans ce qui m´habite à présent Je manie la décence entre la banlieue et Paris, ça dépend Dans mon champ d´vision, je ne vois pas les zins faire mieux Faudrait des infirmières pour me prescrire des doses à faire mal Car, la nuit, celui que l´on nomme L.O.N.E.P. prouve des maux infernaux Y´en a qui prient la nuit, moi j´écris Pour dissimuler ces cris Pour oublier le mépris qui, parfois, hante mon esprit Y´en a qui flippent, l´ami, moi j´exprime Mes douleurs et les prix à travers un long récit
Tout d´un coup t´apprécies car la diction est précise Amnésique, j´continuerai mon délire Et vous ferez signe quand s´effritera la résine, ouais Ici L.O.N.E.P. et j´vois qu´t´as la haine un peu Quand tu vois que la plume et moi se faisons la belle à deux
(x2) Tu sais, mes souvenirs, quand je les écris sont comme Jetés à la mer, jetés par la fenêtre Toujours près de la chapelle C´est le regard agacé que, la nuit, je pars à ma perte