Capuché, solitaire Il s´invente un monde dans lequel il peut se lotir Il reste persuadé, sans le taire, qu´on finira tous un jour sous la terre
Seules ses pensées l´entourent, ça s´accentue, s´il est tard Cependant, sommeille en lui un désir Le monde, ça l´attire Alors, il tente de frôler des visages Et fait de son mieux pour les croire Mais il est tellement maladroit qu´il trébuche à chaque regard Je crois qu´il est curieux, s´il le veut Le cœur assez lavé Il pourrait caresser le vent Sentir le courant s´élever
Il trimballe avec lui ses cent mille raisons pour ne pas s´assimiler aux autres Il court, mais sans semer l´horizon, ce malheureux être Parfois, il cherche quel recoin du cerveau dessine son destin et le noircit
Dès que le soleil s´en va, il est comme un loup, mais ne l´a pas choisi Il déambule et traîne ses pas inquiets Résiste, mais ne sait pas à qui Tente de trouver des réponses dans les décors de Miyazaki Si seulement c´était si facile, il ne voudrait pas s´effacer et ferait les choses à sa façon
Tu pourras voir un train, faire ça Il est la somme de ce qu´il a traversé Nuage, fenêtre, averse, son âme pourrait être renversée Les soirs de pluie, comme si le ciel était cassé, il pense à se défaire de ses chaînes, comme s´il en était conscient Il est des questions qu´il est bon de se poser Il est des rencontres qui peuvent sauver
Il est de ces gens qui savent tout oser D´autres qui ont peur du mal qu´ils vont causer Le loup des steppes, lui, s´emprisonne Peut-être qu´il se trompe d´antidote Loin du monde qui l´environne, qui sait s´il en a une envie folle Je crois qu´il aimerait prendre un train vers ces gens Mais pour le moment, des vagues déferlent encore à travers ses joues