J´vois nos étreintes gravées sur le drapeau noir de la mort Nos torts, se tordent, le temps n´efface mes remords
Debout sous l´un de ces ébats solaires J´me sens déboussolé J´ai passé des nuits à chercher qui j´étais Un homme le devient quand on lui dit "Je t´aime" Dans l´escalier, je vois les étoiles qui restent alignées Malgré l´échec de nos destins liés, le reste m´a piégé La nuit, j´danse avec les ombres, fasciné par le mépris des hommes Nos âmes se perdent parfois dans des zones Dans lesquelles résonne le désordre Les mains ternies par le temps, je t´aimais tant que Je passe mes nuits à t´écrire des estampes Seul dans la tempête, mains sur les tempes Le froid me tempère, mon âme est en paix
J´vois nos étreintes gravées sur le drapeau noir de la mort Nos torts se tordent, le temps n´efface mes remords
Non, j´en veux pas à ceux qui trahissent, j´sais qu´ils souffrent d´eux-mêmes Non, j´en veux pas à ceux qui m´haïssent, j´sais qu´ils souffrent d´eux-mêmes
Conscience altérait pas, l´alter égo Pendant qu´mon cœur se rétablira Demain dès l´aube, je t´oublierai Comme a su le faire Victor Hugo J´me demande pourquoi t´en pleures, pourquoi t´en pleures ? J´ai patienté mais c´est mon heure Je t´écris des fables émouvantes
On s´enlise dans les sables mouvants Cette rancœur venait de nous-même Notre histoire est sans dénouement
J´vois nos étreintes gravées sur le drapeau noir de la mort Nos torts se tordent, le temps n´efface mes remords
Non, j´en veux pas à ceux qui trahissent, j´sais qu´ils souffrent d´eux-mêmes Non, j´en veux pas à ceux qui m´haïssent, j´sais qu´ils souffrent d´eux-mêmes Non, j´en veux pas à ceux qui trahissent, j´sais qu´ils souffrent d´eux-mêmes Non, j´en veux pas à ceux qui m´haïssent, j´sais qu´ils souffrent d´eux-mêmes
J´vois nos étreintes gravées sur le drapeau noir de la mort Nos torts, se tordent, le temps n´efface mes remords