💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Lord Esperanza
Titre : #FenêtreSurCour Ep. 1
Ici, l´amour nous sert d´essence et peut parfois faire taire mes sens
J´pense aux sans domicile fixe qui vivent pas trop le confinement dense
J´ai peur d´échouer et perdre l´aisance en pleine effervescence

Les conflits dansent sur l´continent et j´continue mes confidences
Ma France, que tu es belle quand tu es apeurée, la vie m´a dit : "Faut pas s´leurer"
Pas étonnant qu´on vienne au monde et qu´au bout de quelques secondes
Attendant que l´orage ne gronde, on commence nos vies par pleurer
Hyper sceptique, face au vide perceptible, comprenant pas qu´il y a toujours au moins cinq perspectives
On prend conscience de la hauteur qu´en descendant
Dis-toi que c´est qu´une armure si tu me trouves condescendant
Nouvelle angoisse nocturne, j´me réfugie dans les écrans
Rien n´est blanc, rien n´est noir, tout est gris, Dieu est grand (grand)

Faut qu´j´perpétue l´héritage, loin des singes mis en cage
Proche des sages et d´leur courage, j´tourne la page, j´oublie l´orage
Dans le fond d´mon dix ans d´âge, la rage est une prise d´otage dans laquelle les médisants nagent

Si j´montais, si j´montais, si j´montais
Si j´montais, si j´montais, si j´montais

Finalement, on met une vie à sortir de nos chrysalides
J´aimerais apprendre à me connaître avant d´comprendre les pyramides
Qu´y a t-il après la vie ? Après la mort ? Après la cime ?
À quoi bon vivre seuls dans nos villes, maintenus par l´adrénaline ?

La mélodie à peine audible se mêle au disque, c´est maladif
Du mal à dire, si l´âme est pure, comme les notif´ que l´on me diffuse
Ah, j´sais plus quoi faire, l´info est trop exponentielle
J´regrette mon innocence, prenant nuages, recollant l´ciel
La conseillère d´orientation se désoriente en prenant l´seum
Tu m´étonnes qu´elle comprenne pas la beauté des jeunes potentiels
Savoir si salvateur, tous dans des salles d´attente libres
Ma jeunesse crée, autour de moi, j´vois que des Salvator Dali
La terre est née, bulleuse, on est nés cimentés

Et j´rêve encore une fois de rejoindre les nébuleuses

Si j´montais, si j´montais, si j´montais
Si j´montais, si j´montais, si j´montais
Si j´montais, si j´montais, si j´montais

Les semestres très beaux n´effacent pas les sinistrés
Ici bas, on compte les jours au rythme des nôtres défenestrés
J´te donnerai pas d´promesses qui t´aident, j´garderai ma dignité
L´homme pense qu´un peu d´promiscuité s´transforme en ambiguïté
J´oublie pas qu´les aiguilles saignent même dans le cimetière des rêves
La terre s´dérègle car on la traite comme une péripatéticienne

Colérique mais je montre pas d´rictus, sentiments font du karaté
Comment soigner mon caractère en comptant qu´sur l´eucalyptus ?
On finira inoubliable comme l´œil des Illuminatis
Jeunesse désœuvrée préfère tout inhaler
J´me demande si j´suis de taille mais y a qu´à voir les éclipses, les astres aussi se livrent bataille
Un arc-en-ciel noir recouvre nos souvenirs ensevelis, j´ai l´impression que mes sens évoluent
Ici, tu sais, les ego s´évaluent, tout ce qu´on pense, c´est voulu
Tout ce qu´on dit, c´est voulu, tout ce qu´on fait, c´est voulu
J´attends d´voir le contenu de ton cœur pour que l´on se valide

L´homme prend l´mensonge, l´aspire et le gobe
Finalement, quoi d´mieux qu´un confinement pour faire respirer le globe ?
Et j´vous l´dis doucement, j´pense aux régions, aux arrondissements
J´dois vous laisser, il est vingt heures, j´entends les applaudissements