C´est le chant des enfants rejetés, ceux qui savent pas dire "je t´aime" Il pleut des averses dans nos têtes, étouffés par les "peut-être"
Je sais bien que les constats mentent, tout à fait normal qu´on s´lamente L´impression d´être jugé constamment, alors j´me fais du mal consciemment
Oh-oh-oh
J´éteins l´écran d´accueil, vide comme les soirées qu´je mène Comment faire le deuil de c´que je n´serai jamais Saut de l´ange dans le néant (saut de l´ange dans le néant) Quelques larmes de plus dans l´océan
Oh-oh-oh
L´abandon de soi rime avec l´abondance des soirs Quand le vice nous fait ses avances, une danse d´espoir
Quand on ne voit que le mal en soi, on m´a oublié près d´la balançoire Oh
Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez
Pourquoi c´est coincé dans toutes mes pensées ? Hum J´en sais rien mais j´essaie de gommer son poids sans cesse (Oh) On dit qu´on cherche toujours chez les autres une partie de ce qui nous manque
Jusqu´au dernier dénouement, ouais
Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez
Souv´nirs sont noirs, normal que j´en oublie très peu Sans cesse tenté de me tromper, tempête m´empêche d´être en paix J´le fais pour mes enfants tristes, qui comprennent pas pourquoi ils sont incompris Cerveau en grève, le cœur en crise, j´ai baissé le glaive, un peu sous emprise
L´amour, cellule de dégrisement, qui sommes nous vraiment ? Cachés derrière nos déguisements, vouloir être un autre et mourir d´épuisement J´me refais du mal, jugement brutal, j´ai rangé ma lame dans son fourreau À la fois victime et bourreau, seul et pourtant j´suis entouré, la prison mentale et ses barreaux D´abord vous vivez, vous souffrez, vous mourrez J´ai plongé la tête la première sur les carreaux Faut qu´ça s´arrête, ouais, faut qu´ça s´arrête, tous ces bruits dans ma tête Faut plus que je m´enquête et faut qu´j´me fasse confiance Très peu de fêtes car les jugements sont très cons
J´suis toujours en quête, ultime état d´conscience Pour y arriver faut qu´je m´autorise, autour les vautours rôdent comment cautériser ? J´me lobotomise mais les doutes reviennent en roue arrière À croire que mes peines sont motorisées J´ai joué jusqu´à changer les règles, mais j´ai terriblement peur du regard des gens Comme si les problèmes mangeaient mes rêves mais je recule, dépense c´que la plupart [enjambent ?] J´attends que l´angoisse me dise "je m´en vais", ça me semble impossible que les autres m´envient Alors je doute, je doute et mon monde devient mauve si on m´dit pas qu´c´est bien, moi, j´entends que c´est mauvais Plus j´me déteste, plus je mens, des gens défilent et s´enchaînent et leurs filets, ces chaînes
Ne crains plus leurs jugement, ils sont trop occupés à penser à eux-mêmes J´ai fait passer l´autre avant moi, la question c´est d´savoir si j´l´ai fait sincèrement, p´t´être, ou pour le reflet qu´ça renvoi Quand je regarde par la f´nêtre, je n´vois que des pantins enfantins, des centaines de traitres Car cette fenêtre est un miroir d´une histoire où l´on voit au d´là du paraitre S´te plaît, maman explique ce que ça fait d´être, vu que l´Histoire, même se répète Pendant que l´orage gronde, le temps d´une seconde Je sens que l´espoir règne en maître
Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez
Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez Quoique l´on dise, quoique l´on fasse, c´est jamais assez, jamais assez