Ému aux larmes quand j´écris ça J´pense déjà plus au refrain Mais je referai des erreurs fades Comme le goût d´la déception Faut savoir mettre en lumière
Acteur de l´ombre et choix de femmes qui donnent naissance à la flamme derrière un grand homme d´exception J´ressens d´la douleur, même sans t´aimer Pas d´traces énormes juste un énième peintre sonore Sur le sonar qui ne connaîtra jamais la couleur des sentiments
Le bonheur n´est qu´un leurre qui rend pressé J´aime embrasser le temps qui rétréci J´irai tracer un trait précis sur toutes mes peurs irrépressibles J´ai fait en sorte d´me contrôler Certains voudraient [?] seul face au ciel cible Mère est dépressive, père est pervers narcissique Tu sais à quoi on s´prédestine
Y´en a plein qu´ont les bonnes cartes ici Loin du cœur mais près d´l´estime Si t´écoutes, tu participes A la fois maître de mon art et perdu dans ces artifices J´suis dans le rap en charentaise J´t´ai laissé qu´entre parenthèses Les carences de la paraisse apparaissent quand l´apparence de l´espérance te caressent puis disparaît quand le soir reste
Pourquoi veux-tu nous comparer ? T´es bloqué dans l´paraître T´es bloqué dans l´paraître Pourquoi veux-tu nous comparer ?
Je ne t´aime pas Je n´aime que l´image que j´ai de nous-mêmes
Comment aider nos mères quand on ne peut s´aider nous-même Dis moi quel est le dénouement car ombragé ciel orageux Laissez les rager, destins scellés rangés Parfois la nuit m´anime Le parfum de l´ennui me nuit Parfois la nuit m´anime Le parfum de l´ennuie me nuit J´marche dans la ville aux décors post-apocalyptiques Encore un énième soir où j´observe Paris qui pleure T´as voulu devenir femme mais tu t´es salie p´tit cœur Je m´évade derrière une focale optique On voudrait s´aider, vit sous les récifs d´hiver Ici l´alcool est plus froid que nos coeurs
Et ton corps est encore l´objet de récits divers Si t´aimer c´est souffrir je ne cesse d´récidiver Derrière la sagesse d´un homme Se cachent les pleurs d´un enfant Regard naïf dans la fleur d´mes vingt ans
Pourquoi veux-tu nous comparer ? T´es bloqué dans l´paraître T´es bloqué dans l´paraître Pourquoi veux-tu nous comparer ?
Mes crânes sont anthracites, en principe on suit ces valeurs intrinsèques Le track est rouge quand j´entre en scène Ma fierté luit suivant les courbes de ma clé de sol Seul devant le tombeau des lucioles, puisqu´on évolue qu´entre insectes
Et ma colère étincelante, est insolente Tous guidés par nos parts d´ombres On s´détruit mais on apprend d´autrui que lorsqu´on accorde notre pardon Le monde porte notre fardeau Même si l´chemin n´est pas tracé j´avance dessus sans jalousie C´est pour mon frère d´une autre mère, j´te l´dirai peut-être assez Mais j´pense à toi quand j´m´endors, j´te dois ma grandeur Après le froid des grands Nord vient le sommeil d´Andalousie Parfois nos rêves nous enferment On change juste de paradis Certains chemins du paradis Mènent aux portes des enfers J´pense à ce frère dans la salle d´attente
Qui attend une place vacante Il te le dira mieux que moi les plus déter´ prennent pas d´vacances Le manque de confiance est pourpre Dis moi si nos consciences s´étouffent
Pourquoi veux-tu nous comparer ? T´es bloqué dans l´paraître T´es bloqué dans l´paraître Pourquoi veux-tu nous comparer ?
Grandi dans nos failles sombres Remets en perspective c´que tu considères comme trahison Y´a pas d´perception perspicace Seul l´amour des nôtres compte Le reste n´est pas perceptible Frustré j´voyais mère qui s´casse
Le temps nous érode, hein J´finirai forcément figé Comme le penseur de Rodin Les enfants du sourire n´ont pas grand chose Mais la joie de vivre ça ils ont Orange comme le regard d´un téméraire Tu viens encore hanter mes rêves J´suis aussi bleu que mon ego Aussi jaune que ton aura Des désillusions t´en auras car il n´y a rien qu´le temps ne rate Ils me disent sur l´Eldorado bloqué sur l´radeau d´la méduse Faudra le dire à d´autres: ceux qui m´admirent, m´adorent En haut du mirador j´vois que l´avenir radote Et j´me rappelle que j´veux percer depuis mes dix ans
Mon cœur est noir d´amour Quant à nous, on ne peut quitter nos continents La haine tourne en continue Bonheur blanc Comme un nuage cotonneux