Pour moi le bonheur Ce n´est qu´une succession De moments un peu moins tristes Parfois le miroir me questionne Pourquoi as-tu choisi d´être un artiste
Certains sautent, d´autres titubent Face au danger de l´altitude Sur le pont des paradis perdus
J´marche là où certaines mères cherchent en vain le fruit de leurs entrailles Là, où des cœurs se noient dans la solitude Là, où des âmes se perdent dans l´incertitude J´ai mon air dans la peau comme un "je t´aime" en braille J´écoute que mes étoiles J´attends leur alignement J´récupère la plume sur un cygne noir Finalement, j´crois qu´mes envies me mentent Que j´la traverse, oui la ville me hante À quoi bon devenir celui que je veux être Si c´est pour que mon ancienne vie me manque J´rêve de tout traverser, saisir le sablier et l´inverser
J´me vois redemander le monde puis l´obtenir et ne pas le remercier J´marche là où l´on court après l´ego des silences Où les différences font c´que nous détestons Où les réponses n´apportent que des questions J´suis qu´un corps, un cœur, un cœur, un corps Le temps, l´amour et la confiance en nous sont les seules choses qui nous lient J´ai toujours autant peur d´retomber dans l´oubli Car cela refera naître en moi l´enfant qui pleure encore Chaque jour, je repense au lendemain de la veille Puis chaque jour, je repousse la date butoir Dire que j´ai pensé à me buter Puis même j´ai repoussé à plus tard En disant que je trouverais autre exutoire Quand l´miroir ne sait plus qui t´es
En haut du toit le monde paraît beau Qu´une vie idéale, nourris d’idéaux Les anges tombent du ciel Bruit sourd sur le parapluie J´me confie qu´à vous quand ça va plus Mes paradigmes perdurent Sur le pont des paradis perdus
Certains sautent, d´autres titubent Sur le pont des paradis perdus Certains sautent, d´autres titubent Sur le pont des paradis perdus Paradis perdus, paradis perdus, paradis