Elles reviennent au printemps, Dès que tiédit l´eau de la Seine : À nos banlieusardes sirènes, Je dédie ces propos chantants, C´est pour qu´encore elles reviennent.
La Bièvre a des rivages verts, La Marne a des plages de sable ; Cette splendeur impérissable Méritait bien deux ou trois vers, Tant ce bonheur est inclassable.
Je vois danser sous chaque pont Les douces eaux d´Île-de-France, Ça nourrit ma ressouvenance Et je songe, avec Aragon : Cela vient ponctuer ma stance !