Depuis qu´je vous connais, je ne dors plus. Nuit et jour, j´pense à vous, j´en peux plus. Depuis qu´on s´est croisé, votre image me hante. Ça ne peut plus durer, c´que vous êtes envahissante !
Quelque soit le sujet, le contexte. Dans mon café au lait, mes corn-flakes. Tout à l´heure au tabac, sur le grand boulevard, Vous n´y serez pas, mais moi, je vais vous y voir. Faut qu´vous fassiez quelque chose, sinon, Je me dirai morose : A quoi bon ? A quoi bon tout donner pour ne rien recevoir, Je ne suis pas un curé, ni un saint-bernard.
A part vous, à part vous, la vie ne vaut pas un clou. A part vous, à part vous, rien ne tient debout. Tout est flou, tout est mou, Sens dessus, dessous. A part vous, à part vous, à part vous, à part vous ! Vous pouvez tâter mon pouls, Voyez comme il bat, comme il bout.
Je suis à vos genoux, demandez-moi tout. Je vous voue, je l´avoue, Un amour un peu fou. A part vous, à part vous, à part vous ! Plus rien n´a aucun goût, A part vous.
Si personne ne m´aime, autant en finir. D´un plongeon dans la Seine, j´irai nourrir, Tous ces pauvres poissons qui crèvent la dalle, Autant que quelqu´un profite de ce don d´organes. Fantôme, esprit frappeur, ectoplasme, J´reviendrai en douceur envahir la place. J´irai hanter vos rêves comme vous les miens, Des baisers sur vos lèvres et des jeux de main. Alors, vous vous direz : Comment ai-je été aussi bête, Pour passer à côté d´un tel mec ?
En désespoir de cause, vous ouvrirez le gaz, Et avant que tout explose, Vous répéterez ces mêmes phrases :
A part vous, à part vous, la vie ne vaut pas un clou. A part vous, à part vous, rien ne tient debout. Tout est flou, tout est mou, Sens dessus, dessous. A part vous, à part vous, à part vous, à part vous ! Vous pouvez tâter mon pouls, Voyez comme il bat, comme il bout. Je suis à vos genoux, demandez-moi tout. Je vous voue, je l´avoue, Un amour un peu fou. A part vous, à part vous, à part vous ! Plus rien n´a aucun goût,
Plus rien n´a aucun goût, Plus rien n´a aucun goût, A part vous.