Je me souviens encore de ce cinéma Où j´ai vu pour la première fois, Dans sa version originale, Le pont de la rivière Kwai; De ce colonel britannique
Qui, sous les coups de crosse, Les coups de trique, Redressait la tête héroïque, De son courage fantastique. J´étais ressorti en sifflotant L´air du film, le coeur content, Je devais avoir dans les dix ans Et je me disais, innocent.
Quand je serai grand, quand je serai costaud, J´irai casser la gueule aux salauds. Quand je serai plus haut que mes trois pommes, Je me coucherai jamais devant personne. Quand je serai grand, dur de dur, J´irai faire la chasse aux ordures. Quand j´aurai des gros biscotos, Quand je serai grand, je serai un héros.
Hello, Hello, Hello, Hello! Le soleil brillera! Hello, Hello, Hello! Quand je serai grand, tout s´arrangera.
J´ai revu le film hier soir, Version française, petit écran, Saucissonné par les pubards, Mal doublé, Et pourtant, Malgré l´image étriquée, Le Technicolor démodé, Lorsque le pont a explosé, J´ai pas pu m´empécher De chanter:
Quand je serai grand, quand je serai costaud, J´irai casser la gueule aux salauds.
Quand je serai plus haut que mes trois pommes, Je me coucherai jamais devant personne. Quand je serai grand, dur de dur, J´irai faire la chasse aux ordures. Quand j´aurai des gros biscotos, Quand je serai grand, je serai un héros.
Hello, Hello, Hello, Hello! Le soleil brillera! Hello, Hello, Hello! Quand je serai grand, tout s´arrangera