Les bras de la nuit se sont refermés Sur moi, sur moi, Et je m´y blottis pour rêver De toi, de toi. C´est pas bien, c´est pas humain
D´être si loin, si loin Alors, dans les bras de la nuit, Je m´enfuis d´ici. Je compte plus le nombre de kilomètres Que je parcours, En bateau, en train, en jet, Tu me fais faire de ces aller–retour. Dès que je me réveille Je me dis: vivement qu´on se couche! J´aime plus le soleil; Je préfère la Grande Ourse. J´aime plus l´été, J´aime plus les beaux jours, Car plus les jours sont longs, Moins je vois mon amour.