Ce baobab colossal Ces rochers, cette montagne, Ces ruisseaux, ces rivières, Continents, Univers. Paraît que quand je s´rai plus là
La terre continuera à tourner, A tourner, à tourner sans moi Mortel comme ce fromage, Cette tranche de mortadelle. Une date de fraîcheur sur une boîte, 3 petits tours et patatrac ! Mortel !
Requiem, De Profundis, Au bord du précipice, Nez à nez, face à face, Avec Madame Grimace. Je négocierai mon transfert. Aujourd´hui, rien à faire. Dans quelques jours, peut-être, Mais je ne peux rien promettre, Repassez donc me voir un 30 Février Ou la semaine des 4 jeudis.
Si ça marche, tant mieux, Sinon, tant pis !
Mourir, vous voulez rire ? Moi feu de paille, vous plaisantez. Mourir, pousser mon dernier soupir, Moi, rendre l´âme ? Ah, ça jamais ! Moi mourir, plutôt crever !
L´existence à perpétuité, Vieux papy tout froissé, Quasiment momifié, Est-ce que ça me plairait ? Feuilles de laitue sur une grillade, Un verre de citronnade, Un coup d´oeil aux naïades, Mais défense d´y toucher ! A bien y réfléchir,
J´préfère laisser tomber. Il faut bien que vieillesse se passe, Puisqu´il est dit que le show must Go on !
Pour rire, c´était pour rire, Histoire de dédramatiser. Mourir, j´veux bien mourir, Mais si l´on ne peut plus déconner, La vie serait d´un triste à pleurer, Mortelle, à crever !