Qu´on soit star, Hollywood Boulevard Ou anonyme, Jamais pris dans les castings, Pauvre comme Job,
Pain noir, bidonvilles Ou riche comme Crésus, Riviera, piscine, Qu´on soit né dans les choux ou dans les roses, Qu´on devienne quelqu´un ou pas grand-chose, Quatre planches et des clous, bois de sapin Ou tout en acajou doublé de satin, Poussière, poussière.
On s´retrouve tout seul à la fin, Tout l´monde pareil, Devant le soleil qui s´éteint, A la même enseigne, tous les mêmes enfin.
Qu´on soit black de peau, qu´on soit blanc, qu´on soit jaune Qu´on parle l´eskimo ou l´indien d´Amazone, Qu´on mange avec ses doigts ou avec une fourchette,
Qu´on croie en Dieu, Bouddha, Mahomet, Quels que soient le langage, les coutumes, On est tous de passage, potentiellement posthumes, Poussière, poussière.
On s´retrouve tout seul à la fin, Tout l´monde pareil, Devant le soleil qui s´éteint, A la même enseigne, tous les mêmes enfin.
Dans ce monde sans âme Où l´homme est un loup pour l´homme, La seule égalité, la seule morale en somme, Poussière, poussière.
On s´retrouve tout seul à la fin, Tout l´monde pareil,
Devant le soleil qui s´éteint, A la même enseigne, tous les mêmes enfin.