Après qu´un temps la grêle et le tonnerre Ont le haut mont de Caucase battu, Le beau jour vient, de luer revêtu. Quand Phébus a son cerne fait en terre,
Et l´Océan il regagne a grand´erre ; Sa soeur se montre avec son chef pointu. Quand quelque temps le Parthe a combattu, Il prend la fuite et son arc il desserre.
Un temps t´ai vu et consolé plaintif, Et défiant de mon feu peu hâtif ; Mais maintenant que tu m´as embrassée
Et suis au point auquel tu me voulais, Tu as ta flamme en quelque eau arrosée, Et es plus froid qu´être je ne soulais.