Deux ou trois fois bienheureux le retour De ce clair Astre, et plus heureux encore Ce que son oeil de regarder honore. Que celle-là recervrait un bon jour
Qu´elle pourrait se vanter d´un bon tour, Qui baiserait le plus beau don de Flore, Le mieux sentant que jamais vis Aurore, Et y ferait sur ses lèvres séjour !
C´est à moi seule à qui ce bien est dû, Pour tant de pleurs et tant de temps perdu ; Mais, le voyant, tant lui ferai de fête,
Tant emploierai de mes yeux le pouvoir, Pour dessus lui plus de crédit avoir, Qu´en peu de temps ferai grande conquête.