Quand j´aperçois ton blond chef, couronné D´un laurier vert, faire un luth si bien plaindre Que tu pourrais à te suivre contraindre Arbres et rocs ; quand je te vois orné,
Et, de vertus dix mille environné, Au chef d´honneur plus haut que nul atteindre, Et des plus haut les louanges éteindre, Lors dit mon coeur en soi passionné :
Tant de vertu qui te font être aimé, Qui de chacun te font être estimé, Ne te pourraient aussi bien faire aimer ?
Et, ajoutant à ta vertu louable Ce nom encor de m´être pitoyable, De mon amour doucement t´enflammer ?