Mon coeur roule en crue, s´éboule Il s´affole pour son défunt aimé C´était donc là mon destin Je devais être veuve avant mon heure Frère à toi je ne renonce pas
Même unie à un autre, tu envouteras mes nuits Jamais je n´aimerais, comme je t´ai aimé Nous fumes tatoués par la même infortune Ton visage est en moi à jamais Le temps dût-il me fouler aux boues Sache que je n´évoquerai le nom de nul autre sinon dans la contrainte Sinon dans la contrainte Si aujourd´hui tu es aboli de mes yeux En mon coeur, tu es toujours vivant Les séquelles que tu opposes à mes voeux Je ne puis les affronter Je ne puis les affronter Tu étais pour moi toute joie, et tout plaisir Aujourd´hui mes yeux sont en larmes Mes yeux demeurent incrédules
C´est ainsi que je guetterai Le moment où je me joindrai à toi Pour ensemble vaincre l´effroi de la tombe Mon coeur roule en crue, s´éboule Il s´affole pour son défunt aimé C´était donc là mon destin Je devais être veuve avant mon heure Frère à toi je ne renonce pas Même unie à un autre, tu envouteras mes nuits Jamais je n´aimerais, comme je t´ai aimé Nous fumes tatoués par la même infortune Paisible sont l´eau et les rameaux Mes yeux sont à l´insomnie Les jours de l´infortune qui m´échoient Je ne puis les vaincre Je ne puis les vaincre
Sur mon corps tailladé, lardé Se répandent les épreuves Elles ont rendu leurs proies inéluctable Le voici s´égouttant dans la prostration Le voici s´égouttant dans la prostration Les festivités se succèdent Mais la soif torture mon coeur Et toute patience m´a abandonnée Dieu tout puissant! Je te défie À tout cela s´ajoute foudre et tonnerre Et des forces plus néfastes encore... Mon coeur roule en crue, s´éboule Il s´affole pour son défunt aimé C´était donc là mon destin Je devais être veuve avant mon heure Frère à toi je ne renonce pas Même unie à un autre, tu envouteras mes nuits
Jamais je n´aimerais, comme je t´ai aimé Nous fumes tatoués par la même infortune Frère à toi je ne renonce pas Même unie à un autre, tu envouteras mes nuits Jamais je n´aimerais, comme je t´ai aimé Nous fumes tatoués par la même infortune Frère à toi je ne renonce pas Même unie à un autre, tu envouteras mes nuits Jamais je n´aimerais, comme je t´ai aimé Nous fumes tatoués par la même infortune