Yo, yo, j´bâtis mes habitats mentaux J´dors jamais au même endroit, j´ai ma lame sous mon manteau Formalise des paysages inédits depuis mon trône Aucun château en Espagne, ni délires ornementaux
Plus dorique que corinthien, j´reste sobre et sans hommage Mon esprit vise l´harmonie, comme l´architecture romane Me nourris de tout c´que j´peux tel obèse perdu en mer Entre jeunesse et expérience comme un joli cul trentenaire Mais les contre forces s´épuisent, les murs tremblent sous les ogives Le temps passe, la mort recharge le canon de son Browning J´pousse la fonte et les ???, élève les basses dans les enceintes J´ai les idées et la frappe comme les Black Stars en 65 C´est dans les chutes que l´air nourrit, que le cœur reprend sa part
C´est dans mon art que j´veux mourir, charbonner comme Frank Zappa Sous les arcs brisés du monde, j´attends de poser la clé d´voûte Mais la recherche n´a pas de fin, m´offre encore un paquet d´routes, hun
M´offre encore un paquet d´routes
L´infini souffle devant nous, seul message du carré blanc Fresque sociale polychrome, loin d´leur régime bien étanche Aucune usine dans leurs clips de merde, le capital a ses labels Ses artistes et ses médias, ses disques d´or à la pelle La marchandise jouit dans leur bouche, l´art s´est couché consentant
Veulent goûter la promotion, le tout pour faible pourcentage L´âme s´est perdue quelque part, tapine pour le secteur tertiaire A délaissé le savoir ??? de son adversaire J´essaye de survivre dans l´étau, développe des prismes élargis Vis mon art sans concession, comme un sosie de Prince à Montargis Eh, entre Big Boi et Rabelais J´vengerai les miens même en trichant, comme Diego face aux Anglais