Faucon pèlerin dans le ciel noir, musique de chambre sous le peignoir J´avance dans l´aube, c´est de la soie, octosyllabe dans le hachoir La ville a changé, je m´y dissous, plus de douceur, coup de grisou
Corps enterré dans le bruit sourd, plus de caramel à dix sous Baiser sur le front n´est que souvenir, règne du rien dans le soupir J´ai poussé ici, près des flottilles, spectre émergent par l´écoutille Pain imprégné dans la soupière, photos de moi dans la poussière Disons qu´j´ai pris de la bouteille, chat souriant sur la gouttière Voir différemment quand tout s´agite, j´connais de bons tours de magie Tous inutiles dans la machine, chanson paillarde dans le tragique Fleurs artificielles dans un hall désert, éclats de rires sur l´épaule des pères M´isole dans la foule comme le cancer, tout était dit dans le premier vers
Journée se répète en logorrhée (eh), rien à cirer de la Corée (eh) Ils rêvent de vitesse, j´veux la durée (eh) ; comme Henri Matisse, j´viens épurer (eh) J´ai cru échapper à la logique, le blanc dans me ch´veux me fait cogit´ Refais le point façon Seurat, le petit grandit, ça rend serein Joue dans les règles et j´avance le roi, bloque la pendule jusqu´à l´aurore Qui s´croit élu sera vite damné dans le labyrinthe de cette ville damier J´attends le boomerang que j´ai projeté à l´âge de neuf ans sur le terrain vague Les années qui passent sont des croche-pieds, chacun cultive sa terre arable La jeunesse menteuse se dérobe (eh), y´a des comptes à rebours sous les jupes (ouais)
Ils ont beau se prendre pour des rocs (pour des rocs), Chronos fait ses pompes tous les jours (tous les jours) La jeunesse menteuse se dérobe (se dérobe), y´a des comptes à rebours sous les jupes (sous les jupes) Ils ont beau se prendre pour des rocs (pour des rocs), Chronos fait ses pompes tous les jours (Chronos fait ses pompes tous les jours)