J´entre en fenêtre intérieure Ça fait rentrer l´air saturé d´un parfum d´ordre supérieur Armagnac, jambes de femmes, Mozart, ciel violacé Oiseau bleu loin du chtar sifflote son règne harassé
Éreinté dans un rêve érotique, alcool doux Sucre de la peau de pêche de son cul, de son cou Deux cents coups ou le double, l´enfant caché dans nos crânes Ne s´attendait pas à ça, maintenant vieillit dans le calme Trompé d´embranchement, je n´reconnais pas ces lieux La terre est capiteuse et des visages au teint cireux M´entourent de menaçants regards, ont trop d´pics dans les cœurs Graffitis dans les chiottes, emoji dans les pleurs Faucheuse archée entre les doigts jouant son scherzo dissonant La poitrine dans un corset rouge, langue humide et sourire blanc
On a trempé dans l´limbe, puis la boussole nous truanda À tâtons dans l´labyrinthe, rêves qu´aucun Dieu ne te rendra
J´enclenche la cartouche dans la chambre Pointe le viseur sur le placard entrouvert dans caisse obscure Han, plus aucune crainte face à l´antre Attendant que le fantôme se glisse dans ??? azur Que son crâne drapé de blanc éclate, grand coup de timbal Souvenirs coulant sur le lino, joue la suite en martingale Crépusculaire et épique sera la fin de notre sort L´ange ne sait plus décoller, devra trouver d´autres ressorts
Plusieurs lunes sur la vie, plusieurs volutes sur l´abyme Plusieurs voies, plusieurs voiles, plusieurs moi, plusieurs toi Plusieurs façons d´avancer, plusieurs façons d´y rester Question de conception de vie, referme fenêtre sur fond de nuit