Yeah, yeah, yeah, des fois, j´me perds dans moi-même Des fois, j´me perds dans moi-même, des fois, j´me perds dans moi-même Eh, eh, eh, des fois, j´me perds dans moi-même
Des fois, j´me perds dans moi-même, des fois, j´me perds dans moi-même
Topographie dans le demi-jour, les murs ont bougé, je fais demi-tour Que fait le Diable sur mon balcon ? Que fait cette femme dans mon caleçon ? Des bouts de vie sur les étagères, Rome, Palerme, Madrid, Marseille Des bouts de filles dans les tiroirs, différents moi dans les miroirs Des livres et des films, tout se mélange, des principes de vie, de jolis mésanges Amorces d´idées, projets sans suite, nuits d´insomnie, congés sans solde Labyrinthe synaptique, eh, bouillonnement phylactique, eh Je crée mon sillage, fils, eh, bien loin d´leur vie d´artiste, eh
Eh, eh, des fois, j´me perds dans moi-même Des fois, j´me perds dans moi-même, des fois, j´me perds dans moi-même Eh, eh, eh, des fois, j´me perds dans moi-même Des fois, j´me perds dans moi-même, des fois, j´me perds dans moi-même
Successivement dans le ciel et la crypte, musique baroque et ses cheveux s´agrippent Parfum végétal, jardin intime, poing américain dans le crâne de l´abyme Je confonds les mots mais les vends quand même, assis en tailleur dans la grande tempête Couches excessives de ma mémoire contiennent ???, temple et émoi Pirogue voguant dans le jus du temps, je compte décennies en les jugulant
Mon fils me cause dans le talkie, me dit que les fantômes sont partis Triste nouvelle que je range auprès des autres et décampe Les doigts du souvenir ont des crampes sous tes jolies formes élégantes
Eh, eh, des fois, j´me perds dans moi-même Des fois, j´me perds dans moi-même, des fois, j´me perds dans moi-même Eh, eh, eh, des fois, j´me perds dans moi-même Des fois, j´me perds dans moi-même, des fois, j´me perds dans moi-même
Eh, eh, des fois, j´me perds dans moi-même Des fois, j´me perds dans moi-même, eh, eh