J´mets du Bootsy Collins fort et je remonte la rue comme un roi sans courtisans de merde Sans éloges, sans réseaux, sans les saluts et toujours produit, et vendu sans avoir à lécher les notables
De la presse spé´ rap, niquer les codes et les règles et les gros labels Niquer les larbins, les keufs, pisser sur Les Flammes, les jurys de merde LNMLR pour toujours, ils savent bien qui a dominé ça avec rien que des couplets Sans carnet d´adresses et sans invitations, on a mis le niveau au-dessus de leur biz´ de merde (eh) Pélo, j´ai pas de carrière et je crée cent fois mieux que tes hits Puis laisse une empreinte plus profonde que ta merde en platine accrochée dans le bureau d´un pimp
(Hun) On n´a pas percé, on s´en bat les couilles On disparaîtra (hun), on s´en bat les couilles On a fait mieux que tes rappeurs qui savent pas écrire sans leurs cinq auteurs
On a fait mieux que tes rappeurs qui savent pas écrire sans leurs cinq auteurs
On considère pas cette merde comme un jeu, on a pris des micros, on a fait des couplets Avec rien que des bouts de nous-mêmes, sans fric et sans récompenses à la con Vos codes, ils sont bons que pour vous, comme le droit des bourgeois après quatre-vingt-neuf, han Grailler sur l´dos de cet art comme la classe dominante sur le dos des manards, han Rien à gagner, rien à perdre, j´ai tout misé ici, je tombe, c´est quand même une victoire La seule et unique, l´intégrité est un choix, le spectacle en est un plus rentable J´continue d´empiler chaque élément, constitue l´œuvre sans baisser les yeux Sans signature, sans économies, c´est plus des labels, c´est des colonies
J´mets du Moroder à fond et je descends la rue comme un roi sans palais ni couronne Et puis j´éclate de rire, une bouteille de liqueur écossaise de vingt piges à la main, merde Que cet état est jouissif, j´fais la musique que je rêvais de faire De la manière qu´ils ne pigeront jamais puisque l´art est un fait et leur showbuis´ infect, hun