Reconduction tacite, échantillon hypnotique Salivant sur d’alléchants sillons Plongé dans l´coma, des crânes en dit longs Échecs et mat, partie riche en pions Pillave à la ´teille, je la jette à la mer
Aucun message, j´laisse un spectre à la bière Mauvaise qualité comme tout le reste (tout le reste) Pas besoin de fonte pour que tout me pèse (tout me pèse) Arithmétique, arrêt métrique Rêver tricard, paris mythique Carré cyclique, [?] midi Paraît qu´le bar est rempli de vigie Danse macabre sur le corps de l´Histoire Inachevée de l´homme avec un petit "h" Héros modernes et modèles démodés De la jeunesse érodée dans un ´pe-cli´ trash Qu´ils aillent se faire foutre, je n´vis pas dans leur monde Je bosse, m´élève et je chie sur leur nombre Je lis, je crée, je grandis, je sais Je suis un réac´ dans la vraie vie, je saigne
Mais reste au moins une âme avec Ses défauts, ses contradictions Ses tréfonds, ses reflets, ses secrets Ses regrets et addictions Évite la mode et demeure raffiné Attends l´étincelle dans de noires raffineries Rythme des nuits, des notes apparaissent Cymbales, triangles, trompettes, Varèse Les sirènes annoncent l´homicide volontaire Rue des hommes verticaux à deux pas où s´enterrent Les corps sans vie des nôtres d´ici Qu´nous rejoignons cette liesse d´Enfer
Nos âmes sont éteintes, nos écrans allumés Nos âmes sont éteintes, nos écrans allumés Nos âmes sont éteintes, nos écrans allumés Nos âmes sont éteintes, nos écrans allumés
Que des néons éclairant des nez ronds Nous créons mais les gens sont friands de néant Exulter dans les creux, c´est se mettre à l´abri De la chute et l´amour donc ils baisent en payant Rien d´éternel, mets-toi ça dans la tempe Sous la forme de ton choix : flingue ou sonate Brin guet comate, trinque et colmate Singe automate et trop plein de trauma Poussière urbaine allergène à la traîne Pendant que nos pères se tuèrent à la chaîne Lâcher la machette : l´idéal dans la peine Leurs fils sont fiers des Nike Air qu´ils achètent Syphilitique est la ville et la lyre d´Orpheus Perd son feu créateur dans un trom´ Idyllique idée noire, aidez-moi je me soigne Crache mon style monocorde dans un crom´
Automne en bouche, couteau dehors Métal en couche, le tuto me porte Jardin déchu aux allures accablées Recouvert de bitume, plus rien de l´azalée Cerveau étanche, plus qu´des barrières Les beautés s´épanchent, toutes foutues pareilles Défilé d´anges, défi étrange Au cœur de l´arène, ils ont défait les planches Défait les branches mais le fond est d´un triste L´art me soigne mais le son est un kyste Crever, j´égraine, lever, j´essaime Premier poème, cogner l´Eden