C´putain d´bourbon est fade, y a qu´l´ivresse qu´le temps efface Jamais l´inverse, j´vis en avance, la chemise pleine du sang d´un ange J´rêve de mieux, bouge pas d´un pouce ; ils font l´trottoir, j´vis dans l´impasse
Six-neuf la que-tri´, huit-zéro-zéro, oui J´suis parti d´là, j´suis pas revenu; ce blase étrange, t´as pas retenu Trop de songes pour un seul lit, mauvais feuilleton pour insomnie Plus jamais insolvable, ni rockstar ni soldat J´ai ma cabane dans les branches de l´arbre de la connaissance, pisse tout en bas L´angoisse est dans la tête, j´vise un paysage flamand Tous se demandent : "C´est quand, la fête ?", wesh, la fête, c´était avant J´ai mon putain d´laboratoire, avance sans me précipiter Bicrave que mon art oratoire, ni contrat ni récépissé
Coup d´latte dans leurs tas de cendres, nos jeunesses jetées aux ordures
J´fabriquais mon no man´s land pendant qu´mon père peignait leurs murs Coup d´latte dans leurs tas de cendres, nos jeunesses jetées aux ordures J´fabriquais mon no man´s land pendant qu´mon père peignait leurs murs
(Yo, yo) Joyeux et triste dans un jus comme un cocktail en solitaire On fréquente peut-être les mêmes rues, mais j´ai un bien plus solide tertre L’œil ouvert sur l´économie, moon-watcher sans le monolithe Futur s´égare dans passé trouble, jolie corde où passer l´cou Module mes pulsations rythmiques, ramasse l´ossement, leur brise le crâne Reprends l´plan d´eau et, sans gimmick, parcours espaces et cuisses de femmes
Termine dans maudites rues obscures, maudites rues obscures De cette putain d´ville, putain d´vie, putain d´triste, putain d´vide Rempli de solides, solides, solides pages Charbonne dans ce recoin que l´on dit marge, me multiplie comme Soli, Soli gars J´m´en bats les burnes comme Pauly Pauly grave Transforme en droits d´auteurs de jolis drames sans signer chez Poly-PolyGram
Coup d´latte dans leurs tas de cendres, nos jeunesses jetées aux ordures J´fabriquais mon no man´s land pendant qu´mon père peignait leur murs Coup d´latte dans leurs tas de cendres, nos jeunesses jetées aux ordures J´fabriquais mon no man´s land pendant qu´mon père peignait leur murs