💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Lucio Bukowski
Titre : Nativité
Le bourreau vomit son repas devant le corps démembré d´un type dans une mauvaise passe
Le fourreau vide chante un blues larmoyant car la lame l´a quitté pour une belle gorge hélas
Cette solitude dans un corset haut d´gamme n´en demeure pas moins une extraordinaire garce

S´épaissit l´air dans le soir, et le noir revient dominer troquets perdus et parnasses
Me déplace en troïka, avale deux/trois Nikka
Pendaison d´oligarques sur fond d´électronica
Pars en fumée comme le rêve de toute génération avant d´entrer dans l´rang
Crémation intérieure, création antérieure à la naissance et redéfinit l´temps
J´atterris sans embûche, accueilli dans l´embarras par l´époque et ses fidèles larbins
Rien à cirer, je n´me situe nulle part, comme le sage constatant que l´échec est atteint
Aucune pression dans mon crâne, et le reste n´est que songes brumeux échappés de mes draps
Aucune pression dans mon crâne, et le reste n´est que songes brumeux échappés de mes draps

Tout ça se termine et commence dans les larmes ; me déclare en paix, oui, j´ai baissé les armes

Élever le reste pour mieux creuser l´écart, me laisser derrière dans les doutes et les bars
Rassemble les cendres et les balance au vent, ainsi lent, j´évolue et regagne l´élan
Perdu d´antan dans un bout de néant, je me répare depuis dans un jour de géant
M´élève à l´abri des orages d´ego des autres, m´élève à l´abus des breuvages, éclos mes fautes
Illusoires dans l´attente du bus de minuit pile, savant mélange de latence et de Hibiki
Savant mélange de mon temps et de son refus ; sans vanter l´antre en mon âme, je me sens repus
Semblant de sembler d´attaque, vis sur la défense ; cent ans que, d´emblée, ma tâche est dans la dépense
D´énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève

Dans la soie douce d´un matin, je me resitue ; dans la voix douce d´un bon blues, je récapitule
D´énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
Dans la soie douce d´un matin, je me resitue ; dans la voix douce d´un bon blues, je récapitule

J´rallume les heures quand la tocante s´arrête, vends mes cauchemars dans des brocantes à rêves
La nuit, je mens car la nuit est naïve, et puis je me rends quand le soleil arrive
Mes Cyclamens forment des bouquets de pertes, et j´en collectionne amertume délicatesse
Demeurons tristes dans cette ivresse d´iris, et la lumière revient sur tes traits de déesse
Égarons-nous dans cette ville affamée à laquelle j´ai offert mon aorte en offrande
Temple moderne, sur l´autel, affalé, je me délesterai des miennes et de vos chances

Écrire n´est rien, c´est une perte de poids, leur postérité sous un tertre de gloire
Ma mathématique sous un reste de voie, rien à branler de vos règles de trois

Tout ça se termine et commence dans les larmes ; me déclare en paix, oui, j´ai baissé les armes
Élever le reste pour mieux creuser l´écart, me laisser derrière dans les doutes et les bars
Rassemble les cendres et les balance au vent, ainsi lent, j´évolue et regagne l´élan
Perdu d´antan dans un bout de néant, je me répare depuis dans un jour de géant
M´élève à l´abri des orages d´ego des autres, m´élève à l´abus des breuvages, éclos mes fautes
Illusoires dans l´attente du bus de minuit pile, savant mélange de latence et de Hibiki

Savant mélange de mon temps et de son refus ; sans vanter l´antre en mon âme, je me sens repus
Semblant de sembler d´attaque, vis sur la défense ; cent ans que, d´emblée, ma tâche est dans la dépense
D´énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
Dans la soie douce d´un matin, je me resitue ; dans la voix douce d´un bon blues, je récapitule
D´énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
Dans la soie douce d´un matin, je me resitue ; dans la voix douce d´un bon blues, je récapitule

J´apparais solitaire par équipe, j´apparais trop binaire, paraît-il
Pari pris, garanti par éthique, j´agrandis ma hantise par répliques

Remporte cette putain d´lutte sans l´atout ; cette nuit, un simple fou prend la tour
Réalise mon ouvrage dans l´amour, abandonne ma colère dans la boue