J´vise la grande œuvre et pas l´estime Avant de disparaître comme Palestine Ma langue résiste telle Ashanti
Tous ils s´entendent comme Nazis-Argentine J´m´en bats les couilles de l´argenterie J´bricole mes trucs comme Dario Argento J´traîne des pieds dans c´t´hotêl vide Je suis Rachid Taha, toi Faudel, bitch
J´vois dans vos nuits comme Veleda Ne fais qu´des rêves prémonitoires Jamais vu leur Beretta, j´lève la patte sur leur territoire Ici le souffle est boréal, bienvenu dans le pourrissoir Monte sur les genoux de ton DA, te racontera une belle histoire Traverse l´immensité d´un bout de création mon pote Laisse mes empreintes sur couche de neige carbonique après l´brasier mon pote (eh)
Ce jeu ne se termine jamais, crois-moi, mon pote (eh) J´suis de retour tous les trois mois mon pote Ligne de vie à prix d´ami, aucun retour aux pyramides Wu-Tang Killa Bees, putain, qui l´habite ? M´en bats les couilles de l´ambiance frère J´sais pas danser je danse quand même Toujours ça de pris sur mise en paire, chaque espoirs estropiés J´ai pour combler ce vide en moi les tas d´syllabes appropriées Hé, hé, hé, leur synthétique contre ma soie Rien à foutre de qui ça rime, j´veux être Goya ou Delacroix
J´vise la grande œuvre et pas l´estime Avant de disparaître comme Palestine
Ma langue résiste telle Ashanti Tous s´entendent comme Nazis-Argentine J´m´en bats les couilles de l´argenterie J´bricole mes trucs comme Dario Argento J´traîne des pieds dans c´t´hotêl vide Je suis Rachid Taha toi Faudel, bitch
Quinze ans que j´traîne dans ville obscure Chute maîtrisée comme pilote sûr Système violent créé fils obtus J´ai eu l´temps de voir leurs vices au-dessus Corbeille pleine à ras-bord, ébauches d´utopies inabouties Z´ont tous voulu l´Eden, finira comme Djibouti Avant j´voulais sauver le monde maintenant j´voudrais qu´on m´sauve de lui Remonte la pente dans berline noire, lis le (?) au saut du lit
Monde couleur champagne avec un goût d´mauvais mousseux Ancien comme empire mandingue venu sans flingue au coin du feu J´ai toujours préféré les p´tits sentiers perdus mon pote J´évite les évidences et leurs trop larges avenues mon pote Disons qu´tu as tes tords et j´ai mes raisons mon pote J´ai toujours plus de mots et de combinaisons mon pote Tu continues d´exister tant que les gens streament tes névroses Cancer de l´égo mal dépisté, tu regardes progresser la nécrose L´âme flattée puis étriquée j´y ai goûté à petites doses
Demi-tour bien contrôlé, j´préfère nager dans l´fond des choses
J´vise la grande œuvre et pas l´estime Avant de disparaître comme Palestine Ma langue résiste telle Ashanti Tous s´entendent comme Nazis-Argentine J´m´en bats les couilles de l´argenterie J´bricole mes trucs comme Dario Argento J´traîne des pieds dans c´t´hotêl vide Je suis Rachid Taha toi Faudel, bitch