J´ai leurré l´ombre, elle a pris ma lueur en horreur Demeurez monstres sinon leurs sauveurs seraient chômeurs Souteneurs en Hummer, que des pivots, pas d´meneur
Bonjour, c´est un honneur, faucheuse rapplique comme Road Runner Trouve preneur sur Le Bon Coin, vend porte-bonheurs Portes donnant sur le monde étrange d´un corps donneur La vie rallume l´imprimante 3D Retour à la poussière de carbone fadé Tutoyer le ciel puis préférer la boue Tutoyer la déesse puis préférer la goule S´autodétruire puis oublier comme dans Memento On vivra pas des siècles, comme l´art du Trecento Chacun sa part, son poison, chacun sa fin d´soirée À vos amours, à votre bon cœur dans ce monde plein d´tarés Plus j´vieillis, plus mes rêves se pixellisent
Et plus j´me débats d´ici qu´le vide s´aiguise J´irradie dans l´irascible, dis l´avenir pour dix radis Vie ravie dans mer ravine, d´aucune branche je suis racine Depuis ta mystérieuse cité, tu vis dans mirages d´or J´préfère me noyer dans une spirale d´orge
On f´sait la guerre avant d´avoir des colonnes vertébrales Depuis, on fait rien d´autre dans l´Eden carcéral Voués à la division comme parthénogenèse Mes idéaux s´épuisent, deviennent des œuvres de jeunesse On f´sait la guerre avant d´avoir des colonnes vertébrales
Depuis, on fait rien d´autre dans l´Eden carcéral Voués à la division comme parthénogenèse Mes idéaux s´épuisent, deviennent des œuvres de jeunesse
Élevé dans l´vent contraire, frère, des néants dans mon glaire Du sang d´géant sur mon glaive et pas d´gérant sur mon tertre À part les gens dans mon cercle ; appâts gênants dans mon siècle Abats ces chants dans mon giron, merde, et quelques [sillons s´perdent ?] La vie ovule ; j´y volute, évolue évanescent Vaine évasion en dix volumes Y´a mieux, je sais, je m´en branle, c´est un fait La résignation grimée en pouf tape l´incruste et gâche ta fête
Dégueule partout et s´réveillera sur un terrain vague Pousse la porte de Cetelem pour une stèle en marbre En vrai, on s´arme comme on peut, c´est étrange Trente-cinq piges pour comprendre qu´on était morts, c´était temps C´était quand qu´on imaginait changer les choses ? Qu´on s´disait qu´on baisait l´monde et qu´on faisait les chauds ? Ligne six-deux, six-neuf-huit-zéro-zéro Vingt ans plus tard, j´ai mon empire comme Brian Eno
On f´sait la guerre avant d´avoir des colonnes vertébrales Depuis, on fait rien d´autre dans l´Eden carcéral
Voués à la division comme parthénogenèse Mes idéaux s´épuisent, deviennent des œuvres de jeunesse On f´sait la guerre avant d´avoir des colonnes vertébrales Depuis, on fait rien d´autre dans l´Eden carcéral Voués à la division comme parthénogenèse Mes idéaux s´épuisent, deviennent des œuvres de jeunesse
On f´sait la guerre avant d´avoir des colonnes vertébrales Depuis, on fait rien d´autre dans l´Eden carcéral Voués à la division comme parthénogenèse Mes idéaux s´épuisent, deviennent des œuvres de jeunesse