Le journal annonce la mort d´un homme, un vent glacial souffle sur L-Y La cité s´éveille sous laudanum, les seins de cette femme dans des dessous chics Verres de contact dans un triangle, ils voient que dalle de nos triomphes
L´échec de leur politique est criant, voyager sans les dépliants Désert dans le filet, pressurisé dans le billet Est-il nécessaire de prier ? Est-il nécessaire de crier ? Assimilation de nos rôles tacites, distillation de nos alcools intimes Ne lève plus la main, je ne jure de rien, vois comme leur camisole s´ajuste bien Cordes et reverbs sur la calme basse, Chester Himes sur la table basse Je joue seul avance un pion, la liberté guidant le peuple pionce Armé d´un sens aigu des choses graves, bricole mes outils comme Miroslav Tenaille du stress sous les côtes flottantes, démon glissant sur l´épaule tombante
Créneau raté dans le précepte, c´qui me suit et qui me précède Forme l´instant et me préserve dans le chatoiement des crécelles Créneau raté dans le précepte, c´qui me suit et qui me précède Forme l´instant et me préserve dans le chatoiement des crécelles
Je vogue dans la houle, goût d´acier dans la bouche Mort dans la foule, né sur la touche Ils vivent sans amour, j´fais la même sans la bourse Sous la couche carbonique, trace de pas sans la course Orage du médiocre et je retiens mon souffle Ils prennent des médocs, je me déplace en soute
Et je garde mes armes sur le cœur, mon amour Toujours en mouvement, nouvelle terre je laboure Eden dans la matrice, des ecchymoses dans le périple Que des lardus, que des artistes, quatre siècles d´exode sur le périph´ Rejoindre l´accalmie des atolls, chica a sa moto et des draps propres Avoir le choix dans les alcools, avoir le doigt dans les alcôves
Créneau raté dans le précepte, c´qui me suit et qui me précède Forme l´instant et me préserve dans le chatoiement des crécelles Créneau raté dans le précepte, c´qui me suit et qui me précède Forme l´instant et me préserve dans le chatoiement des crécelles