Comme Spinoza, j´garde en tête les trente-neuf plaies d´Uriel da Costa J´mets des morceaux d´moi sous pli à part par voie postale Pour niquer l´empire, Sankara n´avait pas d´costard
Pour écrire l´histoire, les maîtres n´utilisent pas d´Posca J´enjambe le tourniquet des monts célestes Dégueule un mauvais bourbon sur le bar d´un club select Pendant qu´l´orage dehors s´déverse, le tonnerre gronde sévère J´m´en bats les couilles, chemise à fleurs ouverte comme Tom Selleck J´glisse un billet factice dans la culotte d´une rousse Rentre à pied, laisserai couler des larmes dans une Chouffe J´ai l´alcool mélancolique et des lames dans une trousse Un portrait d´Aragon sous une pendule rouge Les doigts qui craquent autour d´un vieux souv´nir
Un reste de visage dans un bain d´acide La ??? du temps en kilo sera chaque soupir Penser, c´est déjà trop, préfère qu´on s´assoupisse
J´poursuis l´œuvre et j´ai plus l´âge d´écrire des textes de spleen Pas d´rappeur, que des gens réels dans ma carte SIM Chacun sa noyade, mon frère, chacun sa part de Styx J´écris des summer hits froids comme plaques de flics J´poursuis l´œuvre et j´ai plus l´âge d´écrire des textes de spleen Pas d´rappeur, que des gens réels dans ma carte SIM Chacun sa noyade, mon frère, chacun sa part de Styx
J´écris des summer hits froids comme plaques de flics
J´ai trop fait d´introspection, vis dans des zones à risques Piétine les étapes, souris et puis griffonne ma liste J´ai touché l´fond du terrier comme cette conne d´Alice Traîne des disques d´or durs mais j´ai des bonnes valises Check personne, à part la mif´, dans mes tréfonds d´tension Les royautés tombent, mon frère, c´est mes fonds d´pension J´attends chaque signe noir, eux leurs actifs bruns Gratte des poèmes telluriques, quitte à partir loin
Peuvent rien contre moi, comme un ex ministre J´fais c´que j´veux depuis vingt ans loin de leurs fêtes sinistres Préfère noirceur de qualité sans marque allemande Plagie Goya sur du soixante-dix-neuf battements Ils baiseraient leur daronne pour de l´artich´ Pleins d´venin comme aspic, t´enculent et te disent : "Merlich" Deleuziens, ils aiment ados de quinze piges J´suis l´verso de l´affiche, nique 68 et Maastricht
J´poursuis l´œuvre et j´ai plus l´âge d´écrire des textes de spleen Pas d´rappeur, que des gens réels dans ma carte SIM Chacun sa noyade, mon frère, chacun sa part de Styx
J´écris des summer hits froids comme plaques de flics J´poursuis l´œuvre et j´ai plus l´âge d´écrire des textes de spleen Pas d´rappeur, que des gens réels dans ma carte SIM Chacun sa noyade, mon frère, chacun sa part de Styx J´écris des summer hits froids comme plaques de flics