Absorbe ma théogonie, sous cognac, retire ta robe Les draps froids d´la solitude soupirent de pires paroles On jouit et on part dans un grand rire baroque
Morsure dans fruits chauds, j´y laisse une vive taroque La nuit reste muette, des airs de Lloyd Harold Pas b´soin de malvoyant pour jouer des rôles d´aveugle Plus de Yann Moix que de Lord Byron Même céleste, le vagabond ne pénètre pas d´bas rôle Vise la fulgurance dans un bar à gnole Plus j´connais les Hommes, plus j´deviens parano Nique sa mère, j´mets dix longueurs à ces requins Ian Thorpe avec une carte son, et je crains dégun
J´ai plus la foi, je connais ce qui sauve J´ai le vertige, je n´suis pas d´ceux qui sautent J´vais traîner un p´tit moment sous c´maudit saule
Dans mon plan à tout jamais comme Darry Cowl J´ai plus la foi, je connais ce qui sauve J´ai le vertige, je n´suis pas d´ceux qui sautent J´vais traîner un p´tit moment sous c´maudit saule Dans mon plan à tout jamais comme Darry Cowl
Dans mon plan à tout jamais comme Darry Cowl
J´peins des paysages pour oublier la gueule du mien Puis déroulerai mon monde jusqu´au seuil du tien Traîne au soir tombant dans des mélanges tourbés Ils parlent de "femmes payantes", j´y vois des anges courbés Rêvant leurs propres toiles, sourires blancs narcotiques
Je n´pars d´aucun principe, arrive toujours autre part Ton cul est beau, le vin est rouge rubis La nuit lèche le sexe dur du jour pudique C´qui est beau meurt à toute vitesse, il faut s´y faire La nuit se tait aussitôt qu´l´abandon vocifère La vue qui baisse mais cette putain d´faucheuse grossit l´trait Graffiti de l´âge du monde où on s´y perd