J´écoute le Duke puis je vide un russe blanc J´sors de la nuit comme un Queen en Mustang Dévale la vie sur le dos d´un pur-sang Manque de sommeil, l´hypothalamus tangue Manque de sommeil mais, putain, j´ai plus l´temps
Me ressers un verre mais, putain, j´ai plus l´cran J´relis le ciel, il est plein de coquilles Boulot bâclé, le poète est trop ivre Perdra la face de trois-quarts, de profil Pleurs de caïman sous de tristes tropiques Empiler des œuvres dans le grand silence noir Dissémine sa firme loin des grands encensoirs La course est constante, et le dernier vite bluffe Abebe Biki´ dans les rues du six-neuf J´m´arrête jamais, comme la propagande, frère Le monde renversé et la norme se valent Des songes remixés sur des playlists de merde Les paix fragiles prennent des formes de balles Des serpents dans les recoins Plongent leur langue dans dialectique et venin Des oligarques, des fils de rupins
Des petits Reagan, des fils de putains Anciens astronautes regrettent leur odyssée Ils auraient mieux fait d´éjaculer ailleurs Sont rentrés chez eux avec pures MST Leur beau vaisseau finit chez ferrailleur J´préfère me plonger le nez dans un livre Jean-Pierre Martinet m´indique la marche à suivre
J´porte pas de montre, c´est plus simple comme ça On avance en retard, tout est relatif J´ai coupé l´aiguille, c´est plus simple comme ça Compil´ de fun de DJ Latif J´mélange Julien Gracq à du Lil Ugly Ils brident le monde pour un salaire modique J´ai tout froissé, ils ont pris le pli
Que des rampants et des psychotiques La note est salée mais qui paye le prix ? La note est salée mais qui paye le prix ? Que des lardus et des bons citoyens La démocratie, ce cheval des Troyens Le moral est bas comme le QI moyen L´absolutisme est toujours mitoyen J´ouvre la fenêtre et une pièce d´Eschyle Un type enchaîné s´tape une sale cirrhose Le monde s´en fout, ça me glace l´échine Le feu étouffe sous une vaste fibrose J´écoute le Duke puis je vide un russe blanc J´sors de la nuit comme un Queen en Mustang Dévale la vie sur le dos d´un pur-sang Manque de sommeil, l´hypothalamus tangue Manque de sommeil mais, putain, j´ai plus l´temps Me ressers un verre mais, putain, j´ai plus l´cran
J´relis le ciel, il est plein de coquilles Boulot bâclé, le poète est trop ivre Perdra la face de trois-quarts, de profil Pleurs de caïman sous de tristes tropiques