💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Lucio Bukowski
Titre : Zone à déprimer
Chaque passant piétine Dieu et le Diable ; la bulle d´air
Est la grande prêtresse moderne, gouvernera jusqu´au terme
De cette salope de journée sans fin, putain d´habitacle sans frein

Déjà mort même armé de quatre cent flingues
L´ange efface ses ailes sur un Photoshop pirate
Se retouch´ra les pommettes et en fera un pur Snapchat
J´ai lu dans Lovecraft l´histoire d´un cadavre qui s´ignore
Vide ma Chimay bleue tranquille devant des pays qui s´immolent
Ne pas trop y penser sinon la nuit serait trop longue
Impose à mon espoir une jolie trajectoire oblongue
En fera tomber la cendre à même le plancher de ce titre
On s´ignore soi-même petit à petit, c´est ainsi qu´on se quitte
Et c´est ainsi qu´on se livre

Pieds et poings liés aux fossoyeurs qui pratiqu´ront le rite
Et c´est tacite qu´on se bile, l´estomac ne tiendra pas l´coup
Zone à déprimer partout
J´ai poussé en périphérie, depuis j´recherche mon putain d´centre
Observe mon fils d´ici que j´finisse en putains d´cendres
Nostalgique des soirs où j´rappais pour ma putain d´chambre
Je sortais peu pendant qu´les miens fumaient leur putain d´chanvre
Quand ils me parlent d´ambition, j´laisse un putain d´blanc
Rencart avec le succès j´lui pose un putain d´plan
Retire leurs étiquettes, ils s´affaissent comme des putains d´flancs

L´époque a le vagin large d´une putain d´Flandre

Mon art me porte à bout de bras
Ses épaules tremblent, il est à court de grâce
Mon âme a pris bien trop de poids
Dommage, elle avait la taille fine, depuis elle sirote trop de malt
Mon art me porte à bout de bras
Ses épaules tremblent, il est à court de grâce
Mon âme a pris bien trop de poids
Dommage, elle avait la taille fine, depuis elle sirote trop de malt

Je mate le soleil dans les yeux
Comme ça, les gens n´ont plus d´visage, j´en gratte un sonnet dans les deux
Heures qui suivront l´aveuglement approprié
C´est comme une île dans la tempête, notre héros a beau crier

Les mythes sont démodés, seul Cronos est fort en poigne
Mort à tarif unique, pas d´réduction Pôle Emploi
L´ange et le démon prennent ensembles leurs congés d´été
L´Homme, c´est le cocktail qu´ils descendent dans leur ébriété
J´observe mes sapes dans le lavomatique
Fiché d´un grand sourire traduit en trois gammes chromatiques
Il est dit que cette journée parfumée d´anis et d´orgeat
Finira sur un coin d´nappe souillée comme une femelle Borgia
Que j´arrache et que je glisse dans une bribe de mon histoire
Vous en connaîtrez la suite dans l´épisode de demain soir

Rien n´est dit et puis tant mieux, le silence est érudit
Nos propos ne sont que vent, seul le gisant est tellurique
Aucun génie, aucune félicité
Je frotte une lampe, n´en sort qu´une facture d´électricité
Disséquer les miracles, c´est tout ce qu´ils ont découvert
Ne reste que la mousse sur les dessous d´verres
Mes illusions donnent sur le local poubelles
Les fleurs horribles de ma chambre et ce découvert
Musique minimale de mon ventricule
Ralentissant lent´ment l´ennui serrant ses mandibules

Mon art me porte à bout de bras

Ses épaules tremblent, il est à court de grâce
Mon âme a pris bien trop de poids
Dommage, elle avait la taille fine, depuis elle sirote trop de malt
Mon art me porte à bout de bras
Ses épaules tremblent, il est à court de grâce
Mon âme a pris bien trop de poids
Dommage, elle avait la taille fine, depuis elle sirote trop de malt