Günther, quand je te vois Je perds tous mes moyens Je sors ma hallebarde Je ne réponds de rien
Günther, te souviens-tu Des nuits que nous passions Nos corps défiant les nues Du haut de mon donjon
Günther, quand nous allions Sur le champ de bataille Tout de gloire vêtus Baignant dans la tripaille
Sous l´aile de la mort Nos cieux étaient d´amour Et les monts de cadavres Soulageaient nos cœurs lourds Günther quand nous avions Pour flambeau l´arc-en-ciel La nuit était le feu Et nous étions heureux
Face aux hordes bigotes Nos lames jamais ne s´émoussent Demain à la manif Ce s´ra la hache pour tous Günther ! ô Günther ! Brandis notre étendard Günther ! ô Günther ! Que leurs nuits soient de cauchemar Günther ! ô Günther ! Que ceux, qui nous méprisent Günther ! ô Günther ! Dans la douleur périssent