Valérie je t´aime Je t´appelle et je murmure D´atterrants poèmes Sur d´insensés futurs Tentant de combler
De ma pauvre éloquence L´affligeant fossé Qu´a creusé ma souffrance
Valérie hier Quand nos corps dansaient Ballottés par l´ivresse Que l´été nous offrait Sur le sable chaud Qui pensait réunir En un court instant Nos plus ardents désirs
Valérie j´irai D´un pas impassible Charriant tel un boulet Notre amour impossible Déversant mon malheur
Qu´il se fonde au bitume Pour alléger mon cœur Débordant d´amertume Valérie je n´ai Plus grand chose à t´offrir Quelques fleurs fanées Quelques vains soupirs Accrochant mes espoirs À ces photos jaunies Qui sont mon seul rempart Aux assauts de l´oubli