Machine à flatter, machine à leurrer Suçant la vie, effrayant les cœurs Tableau de bruit et de vanité Nous dicte que l´addiction est le bonheur Et nous nous perdons
Dans la couleur des écrans Noyant nos vies dans l´illusion Tels des pantins obéissants
Machine à confort, machine à besoin Flattant l´imbécile qui sommeille en nous Nous sacrifiant à des plaisirs malsains Qui nous donnent la bonté en dégoût Et nous avançons Dans un futur fait d´images Qui ne promet comme horizon Qu´une vie d´oubli et de mirages Nous avançons vers le néant Happés par le vide Domptés par l´écran