À l´intérieur je rêve de pouvoir te toucher À l´intérieur je crève de ne pouvoir en rêver À l´intérieur je suis le tout et son contraire À l´intérieur l´espoir est c´qu´il me reste à faire
À l´intérieur l´amour vaut bien que l´on s´y glisse À l´intérieur mon cri est tout juste une esquisse C´est ta dernière lueur, l´écorce va s´embraser C´est la première rancoeur la peur va m´embrasser Mais à l´intérieur J´aimerais y croire À l´intérieur J´aimerais t´y voir Jusqu´à la première heure, oublier le sublime Jusqu´à la dernière heure c´est le corps qui scintille À l´intérieur le sang coulerait pour d´autres veines À l´intérieur je règne, à l´intérieur je règne À l´intérieur les ruines redeviendront des pierres
À l´intérieur je crois que tout est à refaire C´est l´année du silence Nulle trace d´aucune croix À l´intérieur je danse À l´intérieur je vois Mais si tu savais ce qu´on y tente Si tu savais ce qu´on y voit
Toutes les flammes de l´innocence Sur la crinière d´un feu de joie J´y ai brûlé mon silence Et bien à toi. À l´intérieur nul ange, nul être d´aucune sorte À l´intérieur je crains d´avoir fermé la porte À l´intérieur est-ce l´âme ou bien de la poussière ? À l´intérieur je gagne, à l´intérieur je perds.
À l´intérieur s´écoule le plus vieil océan De tristes beautés monstres Qui m´craignent et qui me hantent À l´appel du sauvage Elles répandent de leur danse L´amour de la chair et le sang des romances Mais si tu savais ce qu´on y tente Si tu savais ce qu´on y vois Toutes les flammes de l´innocence Sous la crinière d´un feu de joie J´y ai brûlé vos silences J´y ai brûlé ma vieille croix À l´intérieur, à l´intérieur À l´intérieur, à l´intérieur À l´intérieur, J´aimerais t´y voir À l´intérieur, à l´intérieur