Les yeux rouges, couleurs goron, vert de rage, j´me confonds dans les feuilles J´reste seul, pas de pluriel, du vent dans les œil Pour faire le bien, j´suis tout lent, du haut d´mes vingt ans, l´air croulant
J´suis sûr qu´j´suis mourant, j´impose ma haine entière, mon trône, c´est ma chaise roulante Le ciel est bleu, couleur veine, musique de faf, y a du sang sous leurs scènes, des moteurs sous leurs ailes J´suis quasi-riche, quasi-mort, Quasimodo Chez moi, y a que des bobos, des gens perdus et des clodos
J´sais pas faire les sons qui font bouger, si j´parle, ils vont loucher Ils parlent beaucoup mais ils font que s´toucher J´veux une grande baraque, elle aura presque pas d´mur Faire les choses bien c´est hard, faire mieux qu´les autres c´est pas dur Je me sens bien chez moi, j´suis l´meilleur menteur, c´est p´t-être pour ça
Dans l´désert, j´m´enterre sous l´sable, c´est mieux quand il fait froid
L´empathie, j´sais qu´c´est beau mais elle m´fait tomber dans des trous où j´veux pas finir J´deviens égoïste pour ainsi dire, avant d´dormir, j´pense au game d´hier, à comment j´ferai mieux demain J´vois des thérapeutes, j´apprends à vivre un peu mieux avec le venin Hein, j´ai une souris sous les doigts, qu´est-c´qu´on est bien tous les trois La pluie est acide, sauvez-nous, elle tombera bientôt sous les toits (Et moi) J´aime pas les flashs, nan, parce que quand j´ferme mes yeux, y a des tâches blanches On dirait Hiroshima, ça m´rappelle, ça existe la malchance
Jusqu´ici, scandant, j´réussis tout, ça veut dire qu´j´ai tout à perdre J´mets cinquante punchs dans un Uber Eats, il à l´goût d´la merde