Si ôter la vie n’était pas irréversible Maintes et maintes fois tu aurais été sa cible
Mais bien évidemment d’un baiser sur tes lèvres Elle te rendrait la vie que tu lui vendes du rêve D’où lui vient donc cette capacité A tout te pardonner sans compter Elle s’use à t’aimer de tout son coeur Sans qu’une seule fois ça ne t’effleure Rien de tout ce que tu as pu inventer N’a suffi à te faire perdre en crédibilité Elle est bien trop aveugle et fragile Pour voir à quel point tu l’abîmes... Son beau corps t’appartient jusqu’alors Elle pense que tu la désires Mais redoute ce jour où tu trouveras l’amour Celui qui s’empare d’un cœur pour toujours
Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée)
Tu la gardes sous le bras, tu l’endors... Tu l’as condamnée à vie à mort... Pour adoucir l’amertume de sa souffrance Elle s’enrobe de miel, nourrit sa dépendance Car elle fuit le risque que tu perdes goût à la butiner Si elle avait pu être maîtresse de vos destinés Elle ferait de toi un homme, un vrai, un père Elle bâtirait pour toi un paradis sur terre Elle serait ta moitié, ton second souffle
Elle tendrait l’échelle au fond du gouffre Elle serait ton âme sœur, ta confidente Et bien plus présente que les précédentes Dans cette histoire tu seras le seul perdant Et même si ce n’est pas dès à présent Un jour la roue de secours sera crevée Lasse, fatiguée, d’avoir tant donné...
Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée)
Ooooh (Je suis condamnée) Ooooh (Je suis condamnée)