Y en a qui s´ouvrent et qui s´balancent Y en a qui grincent, y en a qui dansent Y en a qui claquent d´un seul coup d´pied là où je pense
Lorsque tu sonnes et qu´tu t´annonces Y en a qui donnent jamais d´réponse Y en a des fragiles qui décrochent et qui s´défoncent
Et puis y en a des dures de dures Tu cognes dedans comme dans un mur Elles sont belles et grandes et métalliques Elles te regardent attendre d´un œil magique
Y en a des vieilles et des coincées Y en a des petites toutes bien huilées Y en a sur lesquelles t´as toujours l´oreille collée
Y en a qui s´verrouillent pour toujours Y en a qu´on force quand on a l´tour Y en a qu´on prend seulement comme sortie de secours
Et puis y en a des dures de dures Tu cognes dedans comme dans un mur Elles sont belles et grandes et métalliques Elles te regardent attendre d´un œil magique
Y en a qu´on touche et puis qui craquent Y en a qu´on lâche, y en a qu´on plaque Y en a des transparentes qui donnent de bons spectacles
Y en a qui t´prennent pour un voleur Un Jéhovah, un colporteur Y en a qui s´laissent toujours avoir par la douceur
Et puis y en a des dures de dures Tu cognes dedans comme dans un mur
Elles sont belles et grandes et métalliques Elles te regardent attendre d´un œil magique
Y en a souvent qui t´rendent jaloux Dans les petits hôtels à 30 sous Y en a qui marchent avec n´importe quel passe-partout
Des pas barrées, des coulissantes Des réservées aux employés Des complètement absentes et... ... Et des barricadées !
Et puis y en a des dures de dures Tu cognes dedans comme dans un mur Elles sont belles et grandes et métalliques Elles te regardent attendre d´un œil magique
Et puis y en a une toute modeste Que t´as pas l´air de remarquer Au 41, 1ère Avenue Ouest Il suffirait qu´tu tournes... sa jolie poignée