Par mon poste de policier, par la force de mon insigne J’ai l´odieux de vous annoncer qu´un coup de feu dans un parking À atteint en pleine poitrine un trafiquant de chez nous
Le blanchisseur de narines qui s´rait mort sur le coup Quelque chose s´est mal passé quand le détenteur de l´arme Aurait voulu menacer le p´tit détenteur de came
J´vais vous dire qu´on a pincé un suspect dans cette affaire Vous dire que vous l´connaissez qu´il s´appelle Larivière J´l´ai vu tête baissée dans la voiture de police D´un de mes coéquipiers qui a trouvé assez d´indices Assez d´preuves et d´évidences pour que le suspect croupisse Armé cette fois que d´patience devant l´marteau de la justice
Par mon poste de policier, je vous rédige un rapport Le dealer gisait par terre et j´ai constaté sa mort Pendant que le menotté ne montrait aucun remords Du creux d´sa banquette arrière, les yeux vissés sur le corps Qui sanguinolait, troué par un putain d´revolver Que tenait notre écroué même avec les mains en l´air
Par mon statut d´homme de loi, par la force de mon métier Il fallait que ce soit moi qui vienne tout vous raconter J´le fais comme je le dois, au nom de notre amitié
Je connais vot´ désarroi devant une telle vérité Alors pour quoi qu´ce soit je vous offre mes services Je porterai dans mes bras tout le poids de vos coeur tristes
Mais je n´ferai jamais rien pour le ram´ner dehors Je comprends votre chagrin mais je n´s´rai jamais d’accord Pour tenter d´atténuer ces terribles circonstances Déjouer la sévérité de sa possible sentence
Je prédis un procès bref à l´accusé sur son banc Si la cour punit ce Jeff, eh bien moi je serai content
Car le fait de l´arrêter cet homme violent, ce bandit Ça remet en liberté la douce femme de ma vie