À cinq, on est tous soûls À six, on parle De n’importe qui d’autre À sept, on crie un peu À huit, on dit Que la paupière nous saute Et on s’essuie les yeux À neuf, on fixe Le petit chat qui ronronne On l’prend à tour de rôle Et puis à dix On n’en peut plus personne De faire semblant d’être drôle À onze, on trouve Qu’c’est vide au bout d’la table On voudrait donc qu’y r’vienne Bien sûr qu’à douze Tout l’monde se sent coupable