On ne connaît pas le cœur des gens Il est tant mal visible que parfois, on cogne dedans Quelle misère de prendre le train quand Au bout, il n’y a personne, rien
On ne sait pas la vie des anges non plus Que des moulins à eaux On se sert un grand verre de vent De sources de pluie des yeux On ignore comment vivre comme eux On se sert un grand verre de vin On se sert un grand verre de vin Dans une maison avec enfants à venir, chiens
Le quai fait des bruits de chaussures Le quai fait des bruits de valise à roulettes Des bruits d’avant Le quai est vide, vide, vide On bute dans l’air (dans l’air)
Pardon, messieurs-dames J’ai cru à un nuage
Vous êtes innombrables qui [?] personne Je suis innombrable, et comme vous, presque rien
Prenons donc un pot amical Au lieu d’un poteau noir, d’un mauvais coup On ne connaît pas d’autres cœurs dans le noir que le nôtre Et encore, ni dans le jour non plus, alors : à la bonne vôtre ! Et nous débarquerons sous le soleil battant
Prenons donc un pot amical Au lieu d’un poteau noir, d’un mauvais coup On ne connaît pas d’autres cœurs dans le noir que le nôtre Et encore, ni dans le jour non plus, alors : à la bonne vôtre ! Et nous débarquerons sous le soleil battant