Il me reste un bout de mémoire, tout ce que le vent m´a laissé,
Plein de bouteille et de guitares, ruine de souvenirs éméchés.
Il me reste un bout de mémoire, que le temps a fait vaciller,

Comme la flamme d´une bougie fatiguée.

Mais Lulu, faut pas se voiler la face c´était facile,
J´ai un peu abusé de toi et ta vertu.
Mais devant moi tu brûles, tu tournes et tu défiles,
Qu´on en parle plus,
Lulu, je me suis trop voilé la face c´était facile,
Un simple sourire de travers et j´y croyais.
Mais devant toi je balbutie et me défile,
Lâche moi ton cul s´il te plait.

Y´a une partie de mon cerveau qu´a pris un coup une mandale,
Des coups à boire délires déboires, et des couronnes matinales,

Je sais plus si c´est toi ou moi qu´a décidé de se faire la malle,
et n´a laissé qu´un apaisement celui de mes parties génitales.

Mais Lulu, faut pas se voiler la face c´était facile,
J´ai un peu abusé de toi et ta vertu.
Mais devant moi tu brûles, tu tournes et tu défiles,
Qu´on en parle plus,
Lulu, je me suis trop voilé la face c´était facile,
Un simple sourire de travers et j´y croyais.
Mais devant toi je balbutie et me défile,
Lâche moi ton cul s´il te plait.

Dans les recoins de ma tête c´est pas que le vent manque d´air,

Y´a des humeurs de girouette et des courants d´elle éphémères,
Un de tes traits, deux de tes mots, et je me perds.
Laisse-moi maintenant tu ne peux plus rien faire.

Mais Lulu, faut pas se voiler la face c´était facile,
J´ai un peu abusé de toi et ta vertu.
Mais devant moi tu brûles, tu tournes et tu défiles,
Qu´on en parle plus,
Lulu, je me suis trop voilé la face c´était facile,
Un simple sourire de travers et j´y croyais.
Mais devant toi je balbutie et me défile,
Lâche moi ton cul s´il te plait.

Ma belle dame, le plus beau drame de ma vie !
Mon esprit s´éveille soudain lorsque je danse dans les nues,
J´ai la sensation de te perdre bien que je ne t´ai jamais eue,
Et quand le soir éclot enfin, que sonne la valse des perdus,
Qu´on en finisse, ou plutôt que j´y pense plus.

Mais Lulu, faut pas se voiler la face c´était facile,
J´ai un peu abusé de toi et ta vertu.
Mais devant moi tu brûles, tu tournes et tu défiles,
Qu´on en parle plus,
Lulu, je me suis trop voilé la face c´était facile,
Un simple sourire de travers et j´y croyais.

Mais devant toi je balbutie et me défile,
Lâche moi ton cul s´il te plait.