(Reverse : Si le train siffle) Si le train siffle alors je dois sauter dedans Il crie, il hurle et accélère dangereusement Pris de vertiges, je déraille et tout s’emballe
Je tombe du pont, et je finis dans les étoiles Dehors c’est l’enfer et je m’enferme doucement Dehors c’est les autres et il paraît qu’on nous ment Le monde est fou mais ce n’est pas de ma faute L’autre c’est nous, je serai astronaute
Plouf ! Réveil glacé, je nage dans l’eau froide Loin de la surface, à deux brasses de la noyade Pardon madame, où sont les abysses ? Ah non plutôt ne dites rien, vous êtes sûrement complice
Dehors c’est l’enfer et je m’enferme doucement Dehors c’est les autres et il paraît qu’on nous ment)
(A la recherche d’un lieu sûr ou d’une quarantaine Je monte vers les cimes pour m’enivrer d’oxygène)
Sorti du tunnel je m’approche de la lumière Je nage vers la côte, je vais enfin changer d’air Je trouverai du repos, on m’a promis l’oasis Une nouvelle plage où cacher mes cicatrices A la recherche d’un lieu sûr ou d’une quarantaine Je monte vers les cimes pour m’enivrer d’oxygène Jour de brume, je me perds dans les volutes Arrivé là-haut je glisse dans une nouvelle chute
Plouf ! Réveil glacé, je nage dans l’eau froide Loin de la surface, à deux brasses de la noyade Pardon madame, où sont les abysses ? Ah non plutôt ne dites rien, vous êtes sûrement complice
A la recherche d’un lieu sûr ou d’une quarantaine Je monte vers les cimes pour m’enivrer d’oxygène) (De toute façon je n’fais plus confiance à personne C’est vous qui êtes fous, c’est moi qui vous abandonne !)
Sur mon lit d’hôpital, les deux bras liés Ils tentent en vain de me ramener à leur réalité
Ils tentent de me libérer du mal qui me ronge Mais je resterai imperméable à leur mensonge De toute façon je n’fais plus confiance à personne C’est vous qui êtes fous, c’est moi qui vous abandonne Mon dernier souffle sera mon dernier combat Et je compte bien me noyer dans cette paranoïa
Plouf ! Réveil glacé, je nage dans l’eau froide Loin de la surface, à deux brasses de la noyade Pardon madame, où sont les abysses ? Ah non plutôt ne dites rien, vous êtes sûrement complice (Plouf ! Réveil glacé, je nage dans l’eau froide Loin de la surface, à deux brasses de la noyade
Pardon madame, où sont les abysses ? Ah non plutôt ne dites rien, vous êtes sûrement complice)