đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

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Artiste : MPL (Ma pauvre Lucette)
Titre : Ton ombre
Et tu vois comme le ciel est sombre
Et tu vois comme s’allonge ton ombre
Le grand nuage que voilĂ , et bien, tu vois, il attendra

Car il a fait sa part du boulot pour une petite part du gĂąteau
Il traĂźne la patte sur son chemin, le bĂąton Ă  la main
L’homme au canif bien affutĂ© pour partager le pain
Et toujours un peu fatigué mais il dormira mieux demain
Sans parler de grasses matinées, et ni de vacances au sommeil
Ils n’auront pas sa dignitĂ©, lui, tant qu’il veille

Et tu vois comme le ciel est sombre
Et tu vois comme s’allonge ton ombre
Le grand nuage que voilĂ , et bien, tu vois, il attendra

Que lui finisse son assiette, et qui, les mains Ă  la cuisine
A la cuisine toujours prĂȘte, le cƓur au rĂ©gime
Il a vu dans ses yeux marron que c’était la femme de sa mort
La maman de son grand garçon, il n’a pas eu tort
Devoir de femme ou marque d’affection, quand le doute se verse et la goutte s’efface
C’est la vie droite comme deux sillons pour seule trace

Et tu vois comme le ciel est sombre
Et tu vois comme s’allonge ton ombre
Le grand nuage que voilĂ , et bien, tu vois, il attendra

Qu’on brĂ»le le grand cerisier pour passer le dernier dĂ©cembre

Tous ces aprĂšs-midi d’étĂ©, rĂ©duits en cendre
Et mĂȘme s’il lui manque des dents, il a le sourire vrai
Il a le verbe juste quand il ne se tait
L’homme qui pisse le nez au ciel, quand d’autres regardent leurs pieds
Et comme la vie peut ĂȘtre belle quand elle s’y met

Si sa langue s’endort doucement, sa tĂȘte s’éveille au passĂ©
Ses pas rĂ©trĂ©cissent tant et tant que l’homme se tait

Et tu vois comme le ciel est sombre
Et tu vois comme s’allonge ton ombre
Le grand nuage que voilĂ , et bien, tu vois, il attendra

Oh, la vie ne sait pas dire merci, il a compris, tant pis
Il a regardĂ© en arriĂšre, comme d’habitude, sans avoir l’air