I couldn´t escape I´d been escaping the whole time I had to finally look Look at the mess we had made And all that´s lacker the glory
And tarnished failures Stare at it... and then leave
I was too comfortable Being comfortable is what kills artists There is creativity for validation and there is creativity for survival They´re very different places I didn´t know what I wanted to say Didn´t know how the ink would stick to the page How to let go of the anxiety And the suffocating fear that latched onto my vocal chords I had to figure out how to use my voice again
So we went ghost The Irish goodbye, into the woods in the dead of winter
We bought a 1985 Suburban, loaded up our equipment And just left town
People make music for all different reasons It´s the fabric that connects us We dance together, we cry together We celebrate our communities We question our politics We laugh, we scream, we imagine, we live What I couldn´t find in a hotel room on the road, or even in Seattle I found in the middle of nowhere, no reception Making music not because we had to, but because we got to I had forgotten how to do that Not being afraid of the platform we were standing on
Not creating from a place of "Don´t fuck it up" But creating from a place of "Fuck it up"
Look at the mess Not just the one that we created But the one that is the very fabric of our country The mess we´re all living in Stop being silent Even if it´s not perfect or politically correct, you have to speak up You have to listen Dance, cry, question everything Laugh, scream, imagine, live
Music was never intended to be programmed to, manufactured and turned into a commodity Music was intended to be that one thing that we could rely on to disrupt the norm
Start conversations and change the way that we think and we feel
If you aren´t scared of what you created, you aren´t done yet On February 26th, I want to share with you This Unruly Mess I´ve Made
Traduction
Je ne pouvais m´échapper Je fuyais tout le temps Je devais finalement regarder Regarder le gâchis que l´on a fait Et tout ce qui assombrit la gloire
Et les échecs ternis Le fixer... et ensuite partir
J´étais trop à l´aise Le confort est ce qui tue les artistes Il y a une créativité pour plaire et il y a de la créativité pour survivre Elles sont des endroits très différents Je ne savais pas ce que je voulais dire Je ne savais pas comment l´encre collerait à la page Comment me débarrasser de l´anxiété Et de la peur suffocante qui saisissait mes cordes vocales Je devais comprendre comment me servir à nouveau de ma voix
Alors nous sommes devenus des fantômes
L´adieu irlandais, dans les bois à la fin de l´hiver Nous avons acheté un Suburban 1985, chargé notre matériel Et juste quitté la ville
Les gens font de la musique pour bien différentes raisons C´est l’industrie qui nous connecte Nous dansons ensemble, nous pleurons ensemble Nous fêtons nos communautés Nous questionnons nos politiques Nous rions, nous hurlons, nous imaginons, nous vivons Ce que je ne pouvais pas trouver dans une chambre d´hôtel sur la route, ou même à Seattle Je l´ai trouvé au milieu de nulle part, sans réception
Faisant de la musique pas parce qu´on le devait, mais parce que nous y arrivions J´avais oublié comment faire ça Sans avoir peur de l´estrade où nous nous tenions Sans créer depuis un endroit style "Ne foutez pas tout en l´air" Mais créer d´un endroit avec "Chamboulez tout"
Regarder le désordre Pas seulement celui qu´on a créé Mais celui qui est la structure même de notre pays Le désordre dans lequel nous vivons tous Arrêtons d´être silencieux Même si ce n´est pas parfait ou politiquement correct, vous devez parler Vous devez écouter
Danser, pleurer, questionner sur tout Rire, hurler, imaginer, vivre
La musique n´a jamais été faite pour être programmée, manufacturée et changée en marchandise La musique était censée être cette seule chose sur laquelle on pouvait s´appuyer pour perturber la norme Commencer des conversations et changer la façon dont nous pensons et ressentons
Si vous n´avez pas peur de ce que vous avez créé, vous n´êtes pas encore fini Le 26 février, je veux partager avec vous Ce truc indiscipliné que j´ai fait