đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

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Artiste : Manau
Titre : Le vieux
Il y a du bruit, les volets claquent autour de la maison
La pluie est forte et tombe en flaque au-dessus du plafond
Le vent souffle si fort, qu’il fait trembler tous les murs

Tout est glacé dehors, au fond de son lit le vieux se rassure

Il a juste allumĂ©, deux bougies pour s’éclairer
Puis ranimé le feu, préparé des buches coupées
Et avant de dormir, avant d’aller se coucher
Il s’est servi un bol de soupe assis devant sa cheminĂ©e

À l’extĂ©rieur le temps s’est accrochĂ© Ă  l’hiver
Dans le noir on peut voir, quelques rayonnements d’éclairs
Ensuite le tonnerre qui s’abat sur le pays
La cĂŽte subit l’assaut d’une tempĂȘte que l’on redoute ici

Mais les yeux grands ouvert, et juste à cÎté de lui
Quelques photos d’hier, au mur un vieux crucifix
Il ne sait pas comment mais il sent que quelqu’un l’attend
Allongé sur son lit, le vieux repense à ses vingt ans

Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquĂ©rir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini

Il se revoit, jeune garçon entouré de ses frÚres
Partant pour les moissons, ce qui le rendait plutĂŽt fier
Lui qui Ă©tait si fort, prĂȘt Ă  manger l’univers
Il chanta plus encore quand on eut besoin de lui pour la guerre
Il est parti au champ, sans connaitre le décor
AnimĂ© par l’enfant, qui Ă©tait toujours en lui
Pour cultiver la mort, la violence et la misĂšre
Envahit de colùre il ne s’en ai jamais vraiment remis

Puis vint enfin le jour, oĂč il rencontra sa femme
Le temps fou de l’amour, sa douce et belle Suzanne

Qu’il prit Ă©pouse et mĂšre, sous le regard de l’église
Laissant toutes les chimĂšres du passĂ© dont il Ă©tait sous l’emprise

Et il vit sa vie tranquille, Ă  l’ombre de ses dĂ©mons
Ses enfants virent la ville, et y restĂšrent pour de bon
Sa femme elle est partie un trĂšs joli jour de printemps
Allongé sur son lit, le vieux revoit cet enterrement

Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquĂ©rir

Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini

Seul sur son lit, à revoir des bouts de sa vie d’avant
Sans aucun mépris, sans douleurs, sans mauvais sentiments
Il n’a pas de regrets, juste le besoin cette envie
D’ĂȘtre le plus discret, de ne pas souffrir, si vient Ă  lui le bruit
Des roues grinçantes et tristes qui viendront sur le chemin
Ne formant pas de piste, mĂȘme sur le sable trĂšs fin
Mais rien ne peut venir, la cîte est bien sous l’orage

Il ne peut pas y avoir peur, la mort n’a pas tant de courage

Mais le vieux sous sa couette, senti quelques gouttelettes
Le vent glacĂ©, la pluie, remplie ses pieds et sa tĂȘte
Comme un rĂȘve Ă©veillĂ©, oĂč tout se mĂ©lange en fait
Comme une belle histoire du passé qui serait pleinement satisfaite
Il Ă©tait bien dehors, et puis mouillĂ© jusqu’au cou
Allongé là bien mort, dans le chariot de ???
Personne n’oublia le vieux qui partit dans les grands vents
Soir de mauvaise pluie, paisiblement tout en chantant

Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquĂ©rir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini

Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquĂ©rir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini